Le 21 octobre 2025, Nicolas Sarkozy a été incarcéré à la prison de la Santé, dans le XIVe arrondissement de Paris, après sa condamnation à cinq ans d’emprisonnement ferme dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Depuis cette décision, son entourage familial, et notamment son épouse Carla Bruni ainsi que ses enfants, lui témoignent un soutien public et constant.
Un message relayé par Jean et Giulia Sarkozy
Dimanche 26 octobre, deux des enfants de l’ancien chef de l’État, Jean et Giulia Sarkozy, ont utilisé leurs comptes sur les réseaux sociaux pour partager un texte chargé d’émotion. La benjamine du clan, Giulia, a ajouté ce message à sa story Instagram sans commentaire supplémentaire.
La publication, largement diffusée, contient un passage central décliné en formules successives, que Jean et Giulia ont choisi de remettre en avant. On peut y lire : « Si vous niez les faits, c’est que vous êtes coupable. Si vous n’avez rien fait, c’est que vous êtes coupable. Si vous êtes impassible, c’est que vous êtes coupable. La chose est impossible, c’est que vous êtes coupable. Si vous voulez hurler, c’est que vous êtes coupable. Si vous pleurez, c’est que vous êtes coupable. Si les preuves s’écroulent, c’est que vous êtes coupable. De tout ce qui découle, vous serez coupable. »
Ce texte, volontairement répétitif et radical dans sa formulation, a été interprété par certains comme une dénonciation de la présomption publique de culpabilité. Pour d’autres, il traduit l’indignation d’une famille confrontée à une décision judiciaire lourde de conséquences.
Jean Sarkozy vise les médias
Au-delà du message relayé, Jean Sarkozy a ajouté des commentaires sévères envers les médias. Sur son compte, il a poursuivi : « Mais puisqu’on vous le dit, c’est que vous êtes coupable. Mais puisqu’on le publie, c’est que vous êtes coupable. Si vous êtes en prison, c’est que vous êtes coupable. Si vous êtes innocent, c’est que vous êtes coupable. »
Il a conclu par une phrase forte : « Et quand vous serez mort, où sera la coupable ». Cette dernière formulation a suscité de vives réactions et été largement partagée sur Instagram, plateforme où la publication a déclenché une importante vague de commentaires.
Les réactions des internautes ont été contrastées : certains ont salué la prise de position du clan Sarkozy, d’autres ont critiqué la tonalité et le contenu du message, estimant qu’il alimentait la polémique plutôt que le débat. Les publications ont aussi relancé des échanges sur le rôle des médias et la manière dont les dossiers judiciaires de haute visibilité sont traités par la presse et sur les réseaux sociaux.
Silence et soutien familial
Giulia Sarkozy, bien que partageant le texte, est restée volontairement discrète et n’a pas ajouté de commentaire personnel. Ce geste — reprendre la publication sans l’accompagner de mots — a été perçu comme sobre mais significatif par une partie des observateurs.
Plus largement, l’attitude de la famille s’inscrit dans une série de témoignages de soutien depuis l’incarcération de l’ancien président. Carla Bruni, notamment, a été mentionnée comme présente auprès de Nicolas Sarkozy depuis le début de cette nouvelle étape judiciaire. Les manifestations publiques de solidarité maintiennent le dossier au cœur de l’actualité médiatique et sociale.
Les faits évoqués — condamnation et incarcération le 21 octobre 2025 — restent au centre d’un processus judiciaire et politique qui continue de susciter débats et réactions. Les publications de Jean et Giulia Sarkozy illustrent la manière dont les réseaux sociaux sont désormais un espace privilégié d’expression familiale et d’affrontement d’opinions sur des sujets sensibles.
