Lara Fabian, à 55 ans, s’apprête à vivre ce que ses proches qualifient de véritable étape dans sa carrière : monter pour la première fois sur la scène de l’Accor Arena. Le concert programmé le 7 décembre est déjà affiché complet, poussant les organisateurs à ouvrir une seconde date, le 10 mars 2026. Cette double échéance marque une forme de revanche artistique pour la chanteuse, après le revers connu avec l’album Papillon, dont la sortie a été perturbée par la crise sanitaire.
Un retour sur la scène parisienne après une parenthèse difficile
L’arrivée à l’Accor Arena constitue pour Lara Fabian une consécration symbolique. L’artiste, dont la carrière a connu des hauts et des bas, voit dans ces dates une confirmation de son ancrage auprès du public. Le concert du 7 décembre, déjà complet, a entraîné l’ajout du rendez-vous du 10 mars 2026, preuve d’une demande supérieure aux places disponibles.
Cette portée nouvelle intervient après une période compliquée liée à l’échec commercial de Papillon, un projet fortement impacté par la crise sanitaire. La pandémie avait interrompu la promotion et les tournées prévues, laissant l’album en difficulté au moment de sa sortie. Le contexte a alors retardé la dynamique que l’artiste espérait donner à ce disque.
Les collaborations qui ont rechargé son image
Dans un entretien accordé au Parisien, Lara Fabian a expliqué que plusieurs rencontres artistiques l’avaient aidée à reprendre confiance et à réorienter son écriture. Elle cite Slimane, Vitaa, Renaud Rebillaux et Vianney parmi ceux qui ont contribué à ce renouveau.
Elle rend par ailleurs hommage à des figures qui l’avaient auparavant aidée à pénétrer le grand public, évoquant Maurane et Johnny Hallyday comme des portes d’entrée vers le succès au début de sa carrière.
L’un des points les plus commentés de son interview concerne sa collaboration avec Slimane. À propos de leur travail commun, elle déclare : « Il y a eu, grâce à lui, un après dans mon écriture. » Selon elle, l’échange avec l’interprète de Mon amour lui aurait permis d’adopter « un langage plus direct » : « Avant de le rencontrer, je n’utilisais pas ce langage contemporain, plus simple, plus franc. Il a rendu la traduction de mes émotions plus transparente. » Ces propos traduisent une évolution stylistique qui, selon Lara Fabian, a facilité la connexion avec un public plus large.
La prudence face à la condamnation de Slimane
L’entretien avec Le Parisien a également abordé un sujet sensible : la condamnation de Slimane à 10 000 euros d’amende, pour des faits de harcèlement à l’encontre d’un technicien de sa tournée. Sur cette affaire, Lara Fabian adopte une posture prudente et distante. « Je ne me permets pas de juger Slimane. Je ne peux pas avoir une opinion », confie-t-elle, précisant qu’elle ne se trouvait pas « dans la pièce » lors des faits reprochés.
La chanteuse indique par ailleurs n’avoir eu aucun contact avec Slimane depuis l’éclatement de l’affaire. Ces mots montrent qu’elle choisit de se tenir à l’écart des conclusions et des débats publics autour de la condamnation, sans pour autant rompre avec le fait artistique de leur collaboration.
Un nouveau chapitre en construction
Entre le retour attendu sur la scène de l’Accor Arena et les collaborations qui ont redessiné sa trajectoire musicale, Lara Fabian semble engager un nouveau chapitre de sa carrière. Les deux dates parisiennes, l’une complète et l’autre ajoutée pour répondre à la demande, illustrent une popularité renouvelée.
Reste à savoir comment ces concerts et les prochains projets artistiques confirmeront cette dynamique retrouvée. Pour l’heure, la chanteuse mise sur une écriture plus directe et des rencontres qui lui ont offert des outils pour se réinventer, tout en restant prudente sur les questions extra-musicales qui peuvent entourer ses partenaires.
