Le 2 juillet 2025, Jean-Luc Lahaye a épousé sa jeune compagne Paola à la mairie du 18e arrondissement de Paris. À 72 ans, le chanteur connu pour le tube “Femme que j’aime” s’est montré déterminé à poursuivre sa vie sentimentale loin des conventions d’âge, mais continue d’alimenter les polémiques autour de ses prises de parole publiques.
Un mariage discret, une relation remarquée
Le mariage civil a été célébré en juillet, en toute sobriété selon les informations disponibles. Les media people ont rapidement relevé la différence d’âge entre l’artiste et sa compagne, rappelant que Jean-Luc Lahaye a évoqué à plusieurs reprises sa préférence pour les femmes plus jeunes. Dans plusieurs interviews, il n’a jamais caché son choix de partenaire, répétant qu’il se voyait mal évoluer avec une femme de son âge.
Lors d’un entretien rapporté au Parisien, il affirmait notamment qu'”aucun collectif féministe ne l’empêcherait de refaire de la scène” et qu’il n’entendait pas prendre sa retraite. Ces déclarations ont préparé le terrain à de nouveaux échanges publics, parfois vifs, sur sa vision des relations entre hommes et femmes.
Nouvel épisode polémique sur YouTube
Le 18 août 2025, sur la chaîne YouTube Biomécanique, Jean-Luc Lahaye est revenu sur la question de la différence d’âge et a multiplié les formules chocs. Il a d’abord expliqué : “La majorité des hommes préfèrent les femmes plus jeunes. Regarde, moi à mon âge, je préfère une femme plus jeune”. Il a ajouté, avec une formule qui a été largement relayée : “c’est normal, je me vois mal marcher dans la rue avec une fille de 72 ans en lui tenant la main”.
Se disant légitime pour parler en raison de son propre vécu sentimental — “je vais peut-être choquer des gens, mais je suis légitime de parler, puisque j’ai cet âge” — il a aussi affirmé ne pas connaître d’homme entre 40 et 60 ans qui ne détournerait pas son regard vers une jeune femme de 20 ans. “C’est presque naturel, il faut être furieusement hypocrite pour ne pas reconnaître ça”, a-t-il soutenu.
Au cours de la même interview, l’artiste a ensuite attaqué certaines formes de militantisme. Il a ironisé : “Aujourd’hui il y a certains collectifs féministes qui veulent établir une loi pour agression sexuelle par regard” et a détaillé : “C’est-à-dire que, j’ai lu que si tu regardes une fille plus de 10 secondes à une table de restaurant, ou dans la rue ou je ne sais où, plus de 10 secondes, elle considère que c’est une agression sexuelle”.
Il a conclu son propos sur un ton de stupéfaction : “on en est là aujourd’hui, on en est là”. La formulation et la comparaison ont été perçues par certains comme un dérapage et ont relancé les critiques à son encontre.
Un passé judiciaire rappelé
Ces prises de position interviennent alors que le passé judiciaire de Jean-Luc Lahaye n’est jamais très loin des conversations publiques le concernant. L’artiste a été condamné en 2007 pour atteinte sexuelle sur mineur et en 2015 pour corruption de mineur de 15 ans, selon les éléments rapportés. Par la suite, il a été mis en examen pour viol et agression sexuelle et placé en détention provisoire en 2021, avant d’être remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire six mois plus tard.
Plusieurs observateurs estiment que ces antécédents rendent ses commentaires d’autant plus sensibles, et expliquent la fermeté des réactions de certains acteurs du mouvement féministe et d’une partie de l’opinion publique. D’autres défendent sa capacité à continuer sa carrière artistique malgré les controverses.
À ce stade, Jean-Luc Lahaye persiste dans ses prises de parole publiques et ne semble pas décidé à changer de discours. Ses propos récents, relayés sur la plateforme YouTube et dans la presse, continuent d’alimenter un débat sur la représentation des rapports entre hommes et femmes, la liberté d’expression et la mémoire des faits pour lesquels il a été condamné ou mis en examen.
