Mélanie Page, compagne du présentateur Nagui, a pris la parole publiquement après l’attentat qui a frappé Bondi Beach, à Sydney. Son message, publié sur Instagram, exprime une émotion forte et une condamnation sans équivoque de la violence antisémite dont ont été victimes des participants à une célébration de Hanouka.
Une réaction humaine et ferme
Dans son texte, Mélanie Page déplore la brutalité de l’attaque et dénonce l’antisémitisme. Elle écrit notamment : « Ce week-end sur Bondi Beach, une plage que je connais si bien, des juifs ont été massacrés juste parce qu’ils étaient juifs. L’antisémétisme est à vomir. La politique n’a rien à voir là-dedans. »
La compagne de Nagui précise qu’elle n’est « peut-être pas de confession juive », mais ajoute que, « en tant qu’être humain », elle ne pouvait pas rester silencieuse face à l’indignation suscitée par le ciblage d’une communauté pour ce qu’elle est. Elle affirme vouloir « élever la voix » et appelle à une solidarité intercommunautaire claire : « Les non-juifs doivent crier aussi forts que les juifs pour dire que cela doit cesser. »
Son message se conclut sur des mots de compassion et de soutien : « Nous sommes tous humains. Et en tant qu’humain je veux dire : ‘je suis avec vous’, ‘je pleure avec vous’, ‘je suis bouleversée’ et ‘je ne veux pas avoir peur de le crier très fort’. » Ces phrases insistent sur l’urgente nécessité de condamner toute forme de haine ciblée.
Le déroulé de l’attaque à Bondi Beach
Dimanche soir, alors qu’un rassemblement pour Hanouka réunissait plus de mille personnes sur Bondi Beach, deux hommes ont ouvert le feu depuis un pont surplombant la plage. Les autorités de la Nouvelle-Galles-du-Sud font état d’au moins 15 morts et plus de 40 blessés.
La police locale a identifié les suspects comme un homme de 50 ans et son fils, âgé de 24 ans. Selon les autorités, un des assaillants a été abattu sur place par les forces de l’ordre. Le second, blessé, a été conduit à l’hôpital sous garde policière.
Les enquêteurs ont également retrouvé et neutralisé des engins explosifs artisanaux dans un véhicule lié à l’attaque. Les autorités australiennes ont qualifié l’événement d’« antisémite » et de « terroriste », estimant que la cible était spécifiquement la communauté juive présente à la célébration.
Parmi les victimes figurent des membres de la communauté locale, des visiteurs, ainsi qu’un ressortissant français résidant à Sydney. L’impact de l’attentat dépasse les frontières australes et a suscité des condamnations internationales. De nombreuses voix exigent désormais des réponses pour prévenir de tels actes de haine.
Solidarité et questionnements
La prise de parole de Mélanie Page s’inscrit dans une vague de réactions publiques de personnalités et de dirigeants. Elle illustre la volonté de figures du monde médiatique de se positionner contre l’antisémitisme, même lorsqu’elles ne revendiquent pas la même confession que les victimes.
Ses déclarations mettent l’accent sur la responsabilité collective de dénoncer la haine ciblée. En appelant « toutes et tous » à élever la voix, elle rappelle que la solidarité interconfessionnelle et l’expression publique de soutien comptent dans la lutte contre la violence motivée par la haine.
Les détails de l’enquête restent pour partie à clarifier par les autorités compétentes. Les informations diffusées par la police de Nouvelle-Galles-du-Sud, reprises par les médias, constituent à ce stade le cadre factuel connu du public.
Face à un événement qui a choqué l’Australie et la communauté internationale, la réaction de Mélanie Page souligne l’importance d’une parole publique empathique et engagée. Elle témoigne aussi d’une attente : que les sociétés réagissent collectivement pour protéger les populations visées par la haine et empêcher la répétition de telles tragédies.
