Une nouvelle Miss pourrait prochainement rejoindre le casting de Danse avec les stars. Selon Le Parisien, la reine de beauté qui cédera son titre lors de l’élection de Miss France 2026, prévue ce samedi 6 décembre sur la scène du Zénith d’Amiens (Somme), serait pressentie pour intégrer l’émission. Angélique Angarni-Filopon devrait ainsi passer le relais sur le parquet télévisé, si l’information se confirme.
Les Miss et DALS : un tandem récurrent
Depuis le lancement du programme, la présence de Miss France a souvent suscité l’intérêt du public. En quatorze saisons, douze reines de beauté ont déjà accepté de relever le défi de la piste, mêlant notoriété et apprentissage intensif de la danse.
La plus récente à tenter l’aventure est Eve Gilles, Miss France 2024. Elle a formé un duo avec Nino Mosa et a terminé huitième de la compétition. La Nordiste de 22 ans a marqué les esprits par sa capacité à s’approprier plusieurs styles, allant du tango à la rumba, en passant par le quickstep. Sa prestation lors du prime consacré aux « danseurs mystères » a été particulièrement commentée, notamment parce que son compagnon, Simon, est apparu en surprise à ses côtés sur le parquet.
La révélation de Simon et ses conséquences locales
Jusqu’à cette apparition télévisée, le visage de Simon était peu connu du grand public. En revanche, dans le Nord-Pas-de-Calais, il n’était pas un inconnu : il a longtemps occupé le poste d’adjoint aux sports dans la commune d’Hersin-Coupigny. Son statut a évolué rapidement après la médiatisation de sa relation avec Eve Gilles.
Selon un entretien publié le 3 décembre par La Voix du Nord, Simon a expliqué les raisons de sa démission récente. Le mois précédent, il s’était rendu en Thaïlande pour soutenir Eve lors de l’élection de Miss Univers. De retour de Bangkok, il a pris la décision de quitter ses fonctions à la mairie, évoquant un « malaise » avec le maire, Jean-Marie Caramiaux.
Il rapporte : « Avant que ma relation avec Ève Gilles soit rendue publique, un conseiller municipal s’est mal comporté ». Estimant ne pas avoir reçu le soutien de l’édile ni de « certains adjoints », son groupe local a, d’après lui, décidé de l’exclure de la liste pour les prochaines élections municipales. Déçu, il a préféré partir. Il confie : « J’ai donné beaucoup de mon temps pendant six ans. Je suis extrêmement déçu. Lors d’un procès, l’accusé a le droit de se défendre. Le maire ne m’a pas accordé ce droit. »
Eve Gilles, qui s’est jusqu’ici tenue en retrait de l’activité politique de son compagnon, lui a apporté son soutien public. Interrogé sur ses intentions pour l’avenir, Simon a indiqué ne pas savoir s’il se présenterait aux élections municipales de 2026. « Pour le moment, il faut que je digère », a-t-il ajouté. Malgré sa démission, il apparaît encore sur le trombinoscope des élus d’Hersin-Coupigny en ligne.
Un équilibre à trouver entre vie personnelle et médiatisation
La médiatisation de couples formés autour de personnalités publiques suscite souvent des répercussions locales. Ici, la visibilité nationale prise par Eve Gilles a mis en lumière des tensions internes à une petite collectivité. Le cas illustre la difficulté de concilier engagement local et exposition médiatique, surtout quand des acteurs politiques locaux se retrouvent au centre de débats personnels ou institutionnels.
Pour l’heure, l’information sur l’intégration possible d’une nouvelle Miss au casting de Danse avec les stars repose sur le signalement du Parisien et reste à confirmer officiellement par la production du programme. De son côté, l’avenir politique de Simon et l’issue des relations au sein du conseil municipal d’Hersin-Coupigny restent incertains, à en juger par ses déclarations à La Voix du Nord.
Mention des sources : Le Parisien ; La Voix du Nord (3 décembre).
