C’est la fin d’une page pour Miss France 2025. Le samedi 6 décembre, Angélique Angarni-Filopon remettra officiellement le flambeau à sa successeure lors de l’élection qui se tiendra au Zénith d’Amiens (Somme). Trente jeunes femmes, âgées de 18 à 30 ans, se succéderont sur scène pour tenter de décrocher le célèbre titre national.
Un show construit selon la tradition
Comme chaque année, la soirée promet d’être rythmée par plusieurs tableaux. Les prétendantes défileront en tenues régionales, en robes de soirée et en maillots de bain, selon le format habituel du concours. La cérémonie sera animée par Jean‑Pierre Foucault, visage historique de l’événement, tandis que la comédienne Michèle Bernier, âgée de 69 ans, a été choisie comme présidente du jury.
Aux côtés de Michèle Bernier, le jury comptera des personnalités connues du grand public : Camille Cerf, Sally et Axelle Saint‑Cirel. Trois hommes complètent la table de délibération : Bruce Toussaint, Philippe Caverivière et Tom Villa. Tous seront « aux premières loges » pour assister au spectacle, qui affiche déjà complet.
Le Zénith d’Amiens devrait vibrer au rythme de la soirée, qui se veut à la fois spectacle et concours. Petite précision d’organisation destinée au public : l’accès est conditionné au port d’une tenue de soirée pour les spectateurs admis dans la salle.
Tensions autour de la mise en vente des billets
Si la dimension festive de l’événement est attendue, l’organisation de la billetterie suscite des remous sur les réseaux sociaux. Le Zénith a annoncé que les premières places ont été « arrachées » en quelques secondes, laissant de nombreux fans frustrés. Pour offrir une dernière opportunité, la ville d’Amiens a précisé sur Facebook que des places supplémentaires seraient mises en vente le mercredi 3 décembre, à midi précisément, pour assister aux répétitions et à l’élection.
Le point de friction principal concerne la procédure mise en place lors de la première vague de réservation. Les candidats à une place avaient dû remplir un questionnaire. Or, pour tenter de nouveau leur chance lors de la remise en vente, ces personnes sont invitées à repartir de zéro, sans que les organisateurs contactent automatiquement celles et ceux qui avaient déjà complété le formulaire.
Sur la publication Facebook, plusieurs internautes ont exprimé leur incompréhension. « Pourquoi ne pas contacter les personnes qui ont rempli le formulaire la dernière fois ? », s’est interrogée Amélie. « Cela serait plus simple de reprendre ceux qui n’ont pas eu de place malgré un questionnaire complété », a réagi Florent. Une autre internaute a résumé le sentiment général en écrivant : « Franchement l’organisation est vraiment à revoir ».
Concernant les tarifs, le site du Zénith d’Amiens indique que les places de catégorie 1 sont vendues 90 euros, et celles de catégorie 2 à 80 euros. Ces informations tarifaires sont publiées sur la billetterie officielle.
Ce qui est établi — et ce qui reste à suivre
Les éléments factuels sont clairs : date et lieu de l’élection, nombre et tranche d’âge des candidates, noms du présentateur et des membres du jury, consigne vestimentaire pour le public et fourchette de prix communiquée par le Zénith. Les réactions d’internautes publiées sur la page Facebook de la ville d’Amiens traduisent, quant à elles, une frustration palpable liée au mode de distribution des billets.
Reste à voir si la mise en vente des dernières places, programmée le 3 décembre à midi, apaisera les tensions ou alimentera de nouvelles critiques. À l’approche de l’élection, l’attention des fans et des observateurs se portera autant sur la scène que sur l’organisation en coulisses.
