Rappel à l’ordre au sein des trente prétendantes
À quelques semaines de la grande soirée du 6 décembre, une légère crispation est apparue parmi les trente prétendantes au titre de Miss France 2026. En immersion en Martinique pour leur traditionnel voyage de préparation, plusieurs candidates ont, selon Le Parisien, été jugées trop désinvoltes par la direction du concours. Le résultat : un rappel à l’ordre collectif a été jugé nécessaire.
Tout semblait pourtant impeccable mercredi matin dans le restaurant de l’hôtel où loge la délégation. Sourires, politesse et échanges courtois avec les équipes donnaient une image irréprochable du concours. Mais la veille, après l’épreuve de culture générale, le ton aurait changé.
Frédéric Gilbert, directeur du concours et producteur de l’émission diffusée sur TF1, est intervenu pour « remettre les pendules à l’heure ». « Il y a eu un rappel à l’ordre ferme de l’enjeu et des comportements à avoir. J’ai mis un tour de vis. On est au quatrième jour et c’est tôt. Elles apprennent à se connaître, il y a des affinités et il y a eu aussi du laxisme chez certaines sur le respect des règles. Il a fallu remettre un cadre », a-t-il confié au journal.
Des « règles simples » rappelées, des exemples concrets
Selon le producteur, ce recadrage concernait principalement le respect des règles de vie commune et du personnel encadrant. Il a illustré ses propos par des exemples concrets : « Quand on prend un café, on ne laisse pas traîner son gobelet. Ce n’est pas aux maquilleurs ou aux coiffeurs de ranger derrière. De même, quand le téléphone sonne pendant une activité ou le HMC, on ne décroche pas. »
Pour Frédéric Gilbert, ces « règles simples » sont essentielles. L’objectif affiché est de rappeler que porter le titre de Miss France implique un comportement exemplaire bien avant la remise de la couronne.
Le Parisien indique que plusieurs retours ont fait remonter à la direction des attitudes « un peu légères » de la part d’un petit groupe de candidates. L’organisation a choisi de ne nommer personne. « On ne nomme personne. Chacune se reconnaît dans ce qu’on dit. On rappelle les règles, celles qu’on avait déjà posées à Paris : respect du personnel, des équipes. Les femmes de ménage ne doivent pas trouver des affaires partout dans les chambres », a précisé le responsable.
Le respect, valeur incontournable
Le rappel visait aussi les formules de politesse élémentaires. « Elles n’apprécieraient pas qu’on les envoie bouler. Le respect doit être réciproque. On n’est pas leurs potes. Il faut dire ‘bonjour, merci, au revoir’, ça reste la base », a insisté Frédéric Gilbert.
Le directeur du concours a souligné que cette exigence n’est pas un reliquat du passé. Il a cité des figures historiques du concours pour montrer la continuité : « Geneviève de Fontenay, Sylvie Tellier… Toutes y tenaient beaucoup. Et nous aussi. »
Rien n’indique dans les informations publiées que cette mise au point ait débouché sur des sanctions formelles. L’intervention relève pour l’heure d’un rappel au respect et à l’ordre intérieur, selon les propos rapportés.
La compétition reste ouverte
Au-delà de cet épisode, Frédéric Gilbert a tenu à rappeler que l’élection reste loin d’être jouée. « Être élue Miss France, c’est un marathon, une course de fond. Tous les ans, il y a des favorites. Mais beaucoup d’entre elles ne finissent pas Miss France », a-t-il déclaré, soulignant l’imprévisibilité du concours.
Il a pris pour exemple les deux dernières gagnantes, Angélique Angarni-Filopon et Ève Gilles, pour illustrer que le concours sait surprendre et que la dynamique peut évoluer jusqu’au soir de l’élection.
La direction a choisi d’aborder publiquement ce rappel comme un moyen de maintenir un cadre professionnel et respectueux pendant la préparation des candidates. À quelques semaines de l’élection, les règles et l’exemplarité restent au cœur des attentes du comité organisateur.
