Angélique Angarni-Filopon rendra sa couronne le samedi 6 décembre lors de la 96e élection de Miss France, a annoncé la société organisatrice. Après une année de règne marquée par une relative discrétion médiatique, la titulaire actuelle passera le relais lors d’une cérémonie toujours animée par Jean-Pierre Foucault. Mais la prochaine édition sera marquée par plusieurs changements notables, tant dans l’équipe dirigeante que dans le format du concours.
Une direction remaniée et une nouveauté : la marraine
La société Miss France a confirmé, lors d’une conférence de presse tenue vendredi, l’absence de Sylvie Tellier et de Cindy Fabre dans les rôles de directrice générale. Les deux femmes ne seront pas remplacées directement à cette fonction, a précisé l’organisation. En parallèle, un nouveau rôle a été instauré spécialement pour la lauréate à venir : celui de « marraine ».
Ce rôle, comparé par les organisateurs à celui présent dans certaines émissions de télé-réalité comme la Star Academy, doit conseiller et accompagner la Miss tout au long de son année de règne. La première à endosser cette responsabilité sera Camille Cerf, choisie par la société Miss France. Selon l’annonce, Camille Cerf aura donc une double année 2026 chargée : en plus du parrainage de la future Miss, elle est attendue à l’animation des émissions Mot de passe et Intervilles sur le service public.
Jean-Pierre Foucault toujours aux commandes
Pour la 96e édition, Jean-Pierre Foucault sera de nouveau le maître de cérémonie. Le nom de l’animateur historique rassure une partie du public et confère une continuité à l’événement, malgré les mutations internes. La société n’a pas annoncé d’autres changements précis concernant la mise en scène ou les invités de la soirée au moment de la conférence de presse.
Un format resserré : du top 15 au top 12
Côté compétition, la principale modification concerne le classement des candidates : le traditionnel top 15 disparaît pour revenir à un top 12. Les concurrentes seront donc plus nombreuses à être éliminées dès le premier passage, rendant la sélection encore plus sélective. Après cette première étape, le jury ou le public départagera ensuite cinq finalistes qui brigueront la couronne.
La suppression du top 15 constitue un retour en arrière puisque ce palier n’avait été introduit qu’en 2021. La décision vise manifestement à resserrer le concours et à augmenter l’enjeu des premières apparitions scéniques des candidates.
Le vivier des candidates et un record régional
Pour cette 96e édition, 30 candidates régionales sont engagées dans la course au titre. Elles ont entre 18 et 30 ans, conformément au règlement habituel du concours. Parmi les faits notables évoqués lors de la conférence, la société Miss France a mentionné un « record » lié à l’âge lors des pré-sélections régionales.
Stéphanie Ain, première dauphine de Miss Aquitaine, a été citée dans ce contexte : âgée de 51 ans, elle représente une singularité dans l’histoire récente du concours régional. Selon les informations communiquées, Stéphanie Ain avait la possibilité de participer au concours national, mais le public a finalement préféré Aïnhoa Lahitete le 5 octobre dernier, qui a été désignée pour représenter la région.
Cette situation a été présentée comme atypique et a suscité l’attention des organisateurs et des médias, sans que la société Miss France n’émette d’autre commentaire public sur les modalités exactes ayant conduit à cette décision du public régional.
Vers une édition plus concentrée
Avec une animation assurée par un visage familier, l’arrivée d’un rôle de marraine incarné par une ancienne Miss et un format de compétition resserré, la 96e édition promet d’être une édition au ton différent. Les modifications annoncées par la société Miss France témoignent d’un repositionnement organisationnel, tout en conservant les éléments traditionnels qui font la renommée du concours.
La cérémonie du 6 décembre permettra de mesurer l’impact concret de ces changements sur la dynamique de l’élection et sur la visibilité de la future Miss durant son année de règne.


