Patrick Bruel, artiste aux multiples casquettes — chanteur, auteur-compositeur-interprète, producteur de cinéma et joueur de poker — s’apprête à investir un nouvel univers : la série télé. À 66 ans, l’interprète qui a déjà multiplié les apparitions au cinéma et à la télévision fera ses premiers pas dans une fiction signée TF1, intitulée Menace imminente, dont la diffusion débutera le 17 novembre prochain. Aux côtés de Natacha Lindinger, il porte un projet présenté comme un mélange d’action et de suspense, auquel la presse a d’ores et déjà consacré quelques lignes d’information et d’attente.
Des réactions mordantes sur les réseaux sociaux
La nouvelle a rapidement suscité des réactions contrastées sur la Toile. Parmi les premiers à plaisanter, l’humoriste Mathieu Madénian a posté : « Il sort un nouvel album ? », allusion sarcastique au retour médiatique de Patrick Bruel. Ce message, relayé sur Twitter, a déclenché de nombreux commentaires, souvent moqueurs.
Plusieurs internautes n’ont pas ménagé l’acteur, allant jusqu’à déconseiller la future série. « Oui d’où le titre ‘menace imminente’, c’est un conseil pour aller s’acheter des boules Quiès, ou bannir Bruel de toutes les plateformes de streaming ! Nos oreilles ne s’en remettront pas », a écrit un abonné. Un autre a commenté sobrement : « C’est vrai que ça fait peur », tandis qu’un troisième a résumé le sentiment de certains par : « La menace, c’est d’aller voir ce truc ». Ces réactions illustrent une part du public peu enthousiaste à l’idée de retrouver l’artiste dans ce registre.
La publication initiale, accompagnée d’un GIF et du message moqueur, est toujours visible sur le fil Twitter concerné : « Il sort un nouvel album ? pic.twitter.com/Dvj1mrjcqV ». Ces échanges montrent combien l’annonce polarise et alimente la conversation en ligne, entre raillerie et curiosité.
Un rôle différent et un soutien familial
Malgré les commentaires acerbes, Patrick Bruel semble motivé par ce nouveau défi. Dans Menace imminente, il incarnera Zeev Abadi, décrit par M Radio comme un « expert en intelligence artificielle pris dans une nerveuse intrigue ». L’acteur a lui-même expliqué la position de son personnage : « Mon personnage n’est pas dans son élément, mais il doit s’impliquer, un peu malgré lui, pour éviter le pire. »
Cette formulation laisse entrevoir une figure contrainte à agir face à un danger qui déborde ses compétences habituelles. Le choix d’un protagoniste lié à l’intelligence artificielle inscrit la série dans des thématiques contemporaines, mêlant technologie et suspense, sans toutefois préciser l’ampleur ni la nature exacte des enjeux dramatiques.
Sur le plan humain, Patrick Bruel peut compter sur des appuis symboliques. Amanda Sthers, son ex-femme et mère de ses enfants, a manifesté un soutien public en ajoutant un emoji flamme sous la publication de TF1 annonçant la série. Ce geste, bref mais visible, souligne une forme d’encouragement familial qui tranche avec l’ambiance moqueuse observée ailleurs en ligne.
Entre curiosité médiatique et attente prudente
Menace imminente place donc Patrick Bruel dans un registre nouveau à la télévision, en lui offrant le rôle d’un expert dont l’implication se révèle cruciale. Le projet réunit des ingrédients susceptibles d’attirer un large public : suspense, action et enjeux technologiques contemporains. Restent la qualité de l’écriture, la mise en scène et la réception critique qui, elles, feront la différence au moment de la diffusion.
Pour l’heure, la communication autour de la série suscite davantage de commentaires sur la présence de Bruel que sur la nature exacte du programme. Les réactions contrastées montrent combien la popularité d’un interprète peut influer sur la perception d’une fiction avant même sa première diffusion.
Rendez-vous est pris le 17 novembre pour vérifier si Menace imminente convaincra les téléspectateurs et si Patrick Bruel parviendra à transformer la curiosité — et les moqueries — en adhésion critique et publique.
