Didier Barbelivien refuse la retraite. À 71 ans, l’auteur-compositeur-interprète reste présent sur les scènes françaises et sur les ondes, partageant toujours son goût pour la chanson et les confidences publiques.
Un artiste toujours sur scène et à la radio
Son dernier album éponyme est paru en 2022, mais la carrière live de Didier Barbelivien ne faiblit pas. Il est annoncé le 2 novembre à Cannes, puis le 16 novembre à Bergerac, avant d’entamer 2026 par un concert à l’Olympia le 4 janvier. Ces dates témoignent d’un calendrier actif qui dément toute idée de retrait.
Parallèlement, Barbelivien est présent chaque semaine sur Europe 1. Depuis 2021, il anime le programme dominical Dis moi ce que tu chantes, une émission d’une heure consacrée à la musique et aux artistes invités. La radio reste pour lui un espace d’échange et de mise en perspective de son univers musical.
Une prise de position nette sur l’affaire Sarkozy
C’est sur cette même antenne qu’il a été reçu mercredi 22 octobre par le journaliste Pascal Praud. L’entretien a rapidement pris un tour politique puisque Didier Barbelivien, présenté comme un ami de Nicolas Sarkozy, a livré un témoignage sans ambiguïté en faveur de l’ancien président.
Visiblement ému, il a martelé son point de vue : « Je suis heureux de parler de lui. Ce qu’on lui reproche… Il est IN-CA-PABLE de faire ce dont on l’accuse », a-t-il déclaré au micro d’Europe 1. Il a ensuite nuancé en rappelant que Sarkozy avait pu « nous faire des coups pendables même pendant sa présidence », mais que, selon lui, « ce dont on l’accuse là, c’est juste pas possible ».
Interrogé sur les preuves ou les raisons de sa certitude, Barbelivien a évoqué l’éducation et la famille : « il n’a pas été élevé comme ça ». Il a même fait appel à la mémoire familiale en affirmant que, si la mère de Nicolas Sarkozy — Andrée — était encore en vie, elle viendrait témoigner qu’« mon fils n’a pas pu faire ça ». Il a répété : « Il ne peut pas faire ça les gars, c’est IM-PO-SSIBLE ». Pour rappel, Andrée Sarkozy est décédée en 2017 à l’âge de 92 ans.
Le contexte judiciaire rappelé
Ces déclarations interviennent après une décision judiciaire lourde : Nicolas Sarkozy a été incarcéré à la maison d’arrêt de la Santé à Paris le 21 octobre, après une condamnation à cinq ans de prison pour « association de malfaiteurs » dans le dossier dit du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État a annoncé qu’il ferait appel et a assuré sur Instagram que « la vérité triomphera ».
Didier Barbelivien affirme son amitié et sa conviction d’innocence, mais ses propos restent une prise de position personnelle et affective. Ils s’inscrivent dans un climat public et médiatique tendu autour d’un ancien président de la République, soumis à une procédure pénale spectaculaire.
Réactions et portée médiatique
L’intervention de Barbelivien sur Europe 1 a été relayée sur les réseaux sociaux. Un extrait de son passage a circulé, notamment via un tweet posté par l’équipe de l’émission, qui reprend la phrase citée en direct : « Il faudrait que sa maman soit encore en vie pour venir témoigner… Il n’a pas pu faire ça, c’est impossible ». Ces moments alimentent le débat public, mêlant affect et opinion à une affaire judiciaire très suivie.
Si la position de l’artiste touche la sphère people par son caractère intime et amical, elle s’insère aussi dans un mouvement plus large où personnalités publiques et proches prennent parti dans des dossiers judiciaires médiatisés. Le mélange des registres — artistique, médiatique et politique — renforce l’attention portée à chaque déclaration.
En somme, Didier Barbelivien continue d’osciller entre concerts et micro, et n’hésite pas à défendre publiquement un ami dans une période délicate. Ses propos, très clairs sur l’innocence présumée de Nicolas Sarkozy, s’ajoutent aux nombreuses voix qui commentent une affaire aux implications politiques et judiciaires importantes.
