C’est la fin d’une aventure médiatique pour Angélique Angarni-Filopon. Après une année mouvementée, marquée notamment par le départ express de Cindy Fabre, la Miss France 2025 s’apprête à remettre sa couronne et son écharpe le 6 décembre prochain au Zénith d’Amiens. Comme chaque année, la cérémonie sera animée par Jean-Pierre Foucault et réunira trente candidates venues des quatre coins de la France.
La passation de pouvoir à Amiens
Sur scène, trente prétendantes tenteront de succéder à l’ex-Miss Martinique, âgée de 35 ans. Ces candidates ont été élues dans leurs régions entre le 13 juin et le 12 octobre et répondent aux conditions d’âge du concours : elles ont entre 18 et 30 ans. Un tiers d’entre elles ont 19 ans, et la doyenne du concours est Naomi Torrent, Miss Guadeloupe.
Parmi ce plateau, deux jeunes femmes viennent tout juste de franchir le cap de la majorité. Leur profil attire l’attention parce qu’elles représentent la nouvelle génération de participantes, déterminées à défendre des causes personnelles tout en poursuivant leurs projets d’études ou professionnels.
Les deux plus jeunes en lice
Déborah Adelin Chabal a été élue Miss Roussillon le 2 août. Originaire de Cabestany, en Occitanie, elle vient tout juste d’obtenir son baccalauréat avec mention. Mesurant 1,75 m, Déborah est danseuse professionnelle depuis l’âge de 16 ans. Si elle venait à être sacrée Miss France, elle a déclaré vouloir porter la cause de la confiance en soi. Refusant d’interrompre sa formation, elle prévoit de s’inscrire en faculté d’espagnol après la compétition.
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Ninon Crolas représente la Bretagne. Elle aussi a 18 ans et poursuit actuellement sa première année en école d’infirmière à Pontivy, un choix qu’elle justifie ainsi : « un métier où l’humain est au centre de tout ». Ancienne sapeur‑pompier pendant trois ans, Ninon a aussi obtenu cette année son Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA). Sportive de longue date, elle a pratiqué la gymnastique pendant huit ans et se décrit comme « dynamique et déterminée ». Pour mémoire, la dernière Miss Bretagne à être devenue Miss France est Laury Thilleman, sacrée en 2011.
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Contexte et rappel
Le concours Miss France conserve son rythme annuel et sa visibilité médiatique. Les élections régionales se sont déroulées sur la période indiquée, et la finale du 6 décembre constituera l’aboutissement de plusieurs mois de préparation pour les candidates. L’événement reste, pour beaucoup, une vitrine associant beauté, engagement et projets personnels.
Il convient aussi de rappeler que la plus jeune Miss France récente reste Indira Ampiot, couronnée en 2023 à l’âge de 18 ans. Sa victoire illustre que la jeunesse ne constitue pas un frein à la réussite dans ce concours, pour peu que la candidate sache allier présence scénique et projet soutenu.
L’édition 2026 s’annonce donc ouverte : entre figures expérimentées et nouvelles venues, le jury, le public et les téléspectateurs auront à départager trente profils variés. Angélique Angarni-Filopon, qui a vécu une année riche en rencontres, remettra symboliquement son rôle à sa successeure lors d’une soirée confiée une nouvelle fois à Jean-Pierre Foucault.
La finale au Zénith d’Amiens mettra un point final à la saison des élections régionales et désignera la nouvelle ambassadrice nationale. D’ici là, les 30 prétendantes poursuivent leur préparation, chacune portant ses ambitions et ses engagements personnels sur la scène nationale.
