Ce samedi 11 octobre, la grande finale des Traîtres sur M6 a tenu en haleine les téléspectateurs. Animé par Éric Antoine, le rendez‑vous a vu, pour la première fois depuis le lancement de l’émission en 2022, la victoire des loyaux, portée par Christine Bravo, Marlène Schiappa et Théo Fernandez. À 49 ans, l’animateur a encore une fois prouvé qu’il prenait plaisir à jouer avec les nerfs des candidats dans ce jeu qu’il n’hésite pas à qualifier de « machiavélique », « diabolique ». Pour l’heure, la saison s’achève et, avant de retrouver Éric Antoine dans son rôle de bourreau, les téléspectateurs pourront le voir sous un autre jour dès le 14 octobre sur M6.
Nouvelle casquette : juré de La France a un incroyable talent
Le mardi 14 octobre, à 21h10 sur M6, Éric Antoine rejoint le jury de la vingtième saison de La France a un incroyable talent. Il prendra place aux côtés d’Hélène Ségara, Marianne James et Sugar Sammy. Cette nouvelle mission le place sous un projecteur différent : après des années à animer et déstabiliser les participants des Traîtres, il évaluera désormais des numéros en compétition. La question posée aux téléspectateurs demeure : qui succédera à Mathieu Stepson, cet illusionniste‑mentaliste réputé pour jouer avec le temps ? La réponse se précisera dans les semaines à venir au fil des émissions.
Un tournant professionnel et personnel
Interrogé par nos confrères de Télé Loisirs, Éric Antoine est revenu sur l’impact profond de La France a un incroyable talent sur sa carrière. Les images d’archives de son premier passage seront diffusées au lancement de cette vingtième saison. Dans l’entretien, il se décrit face « au garçon qui rêve d’une autre vie » et raconte un quotidien d’alors bien différent.
Il confie : « J’étais au théâtre une fois par semaine, je faisais des goûters d’enfants le week‑end, je travaillais aussi dans un vidéoclub. » Plus grave, il explique avoir été confronté à un producteur « vérreux » qui le faisait payer pour jouer sur scène. « Je devais gagner de l’argent à côté pour pouvoir payer et jouer mon propre spectacle », ajoute‑t‑il. Ces aveux dressent le portrait d’un artiste en difficulté, contraint de cumuler les petits boulots pour poursuivre sa passion.
Puis vint l’exposition télévisée. « Et puis, d’un coup, je suis passé sur M6, quand je faisais la queue dans un fast‑food ou au supermarché, j’entendais des gens parler de moi », raconte‑t‑il. Cette reconnaissance publique s’est accompagnée d’une rencontre professionnelle décisive : « j’ai rencontré un bon producteur et tout s’est accéléré. » Résultat : aujourd’hui, Éric Antoine affirme tourner « 360 émissions par an ». Une cadence qui illustre l’ampleur du virage pris depuis son premier passage à la télévision.
Entre récit personnel et image publique
Ces déclarations, rapportées par Télé Loisirs, éclairent une trajectoire où visibilité télévisuelle et choix professionnels ont été déterminants. Marié à Gennifer Demey, Éric Antoine semble désormais installé dans une réussite durable, tout en conservant l’humour et la malice qui font son style d’animateur. Sa manière de qualifier Les Traîtres — « machiavélique », « diabolique » — témoigne d’une affection assumée pour les formats qui provoquent et divisent les émotions sur le plateau.
Au sortir de la finale des Traîtres, il y a donc d’un côté la satisfaction d’une saison inédite — la victoire des loyaux — et de l’autre l’ouverture d’un nouveau chapitre professionnel sur M6. Les téléspectateurs retrouveront bientôt Éric Antoine sous les traits du juré, prêt à juger et à célébrer des numéros qui, peut‑être, transformeront eux aussi des carrières.
