Depuis l’accident tragique qui a bouleversé la vie de Pierre Palmade et celle de plusieurs personnes, le silence autour de l’artiste est resté pesant. Mardi 12 octobre, Jean‑Marie Bigard a rompu ce silence en donnant des nouvelles de son ami dans une interview publiée sur le compte Instagram du journaliste Sasha Elbaz. L’échange, direct et sans détour, a offert un rare aperçu de l’état d’esprit de Palmade depuis le drame survenu en février 2023.
Une interview inédite et sans filtre
La vidéo postée le 12 octobre sur le compte de Sasha Elbaz montre un Jean‑Marie Bigard loquace et sans langue de bois. Pour lancer la conversation, le journaliste a choisi une formule volontairement provocatrice : « Palmade, tu kiffes ou tu bazes ? » La question, destinée à briser la glace, a provoqué une réponse franche de l’humoriste.
« Je kiffe à mort, je kiffe, » assure Bigard. Il commente ensuite la manière dont l’affaire a été traitée par la justice, illustrant sa colère par un exemple comparatif : « Il a eu un accident, si c’était Pierre, Paul, Jacques ou n’importe quel mec aujourd’hui ou demain qui fonce dans une bagnole et qui tue quelqu’un, il n’aurait pas fait une heure de bracelet électronique ! »
Cette prise de parole reflète l’indignation de Bigard face à la perception d’une justice inégale. Le drame de février 2023 a en effet traumatisé plusieurs victimes ; selon les éléments rapportés dans le contexte de l’affaire, il a occasionné des blessures graves et laissé une personne paralysée à vie. La formulation de Bigard a rapidement suscité des réactions d’internautes et relancé le débat sur la manière dont la situation a été gérée.
Des nouvelles régulières et un soutien constant
Interrogé sur la fréquence de leurs échanges, Jean‑Marie Bigard a tenu à rassurer : « Oui, j’en ai régulièrement. » Il explique que, malgré la distance et la complexité de l’affaire, il reste en contact avec Pierre Palmade et que leur amitié perdure.
Bigard décrit un homme profondément marqué par ce qui s’est passé. « Il me dit qu’il se réveille avec ça et qu’il s’endort avec ça, » rapporte‑t‑il, évoquant la culpabilité lourde qui pèse sur Palmade depuis l’accident. « C’est un vrai repentant, » ajoute‑t‑il, résumé lourd de sens qui présente Palmade comme cherchant une forme de réparation morale depuis l’événement.
Le comédien insiste également sur le prix payé par Palmade : « Il a payé super cher. » Ces mots confirment que, selon Bigard, la personne concernée mesure pleinement les conséquences de ses actes et en subit le poids quotidiennement.
Un soutien qui isole
Jean‑Marie Bigard apparaît dans cet entretien comme un des rares amis publics à défendre ouvertement Pierre Palmade. Il souligne que leur relation n’a pas été altérée : « Il l’a été, il le restera pour toujours. » Cette fidélité affichée contraste avec la distance prise, selon l’entretien, par d’autres proches et des figures du milieu.
Le contexte reste cependant sensible. Beaucoup ont naturellement tourné le dos à Palmade après le tragique accident, et la parole publique sur le sujet demeure divisée. Les propos de Bigard, à la fois personnels et polémiques, relancent ainsi la discussion sur la manière dont amis, médias et institutions se positionnent face à une affaire mêlant responsabilité, souffrance et répercussions judiciaires.
La vidéo d’Elbaz, relayée sur Instagram, illustre la volonté de certains journalistes de provoquer des réponses franches, quitte à nourrir la controverse. Elle fournit néanmoins une information factuelle : la continuité du lien entre Bigard et Palmade et le constat d’un homme qui, selon son ami, porte le poids de ce qui s’est passé.
Sans trancher sur les aspects juridiques ou moraux de l’affaire, cet entretien offre un témoignage humain sur les conséquences persistantes d’un accident qui a fait date dans l’actualité. Il rappelle aussi que, dans les épreuves médiatisées, les relations personnelles résistent parfois, et que les prises de parole publiques peuvent autant apaiser que raviver les tensions.
