Cédric Jimenez, habitué des polars grand public, signe un nouveau projet attendu : Chien 51. Le réalisateur, déjà à l’origine de La French, Bac Nord et Novembre, réunit pour ce long-métrage Adèle Exarchopoulos et Gilles Lellouche. Surprise dans le casting : Thomas Bangalter, connu comme l’un des membres du duo Daft Punk, apparaît dans le film — non pas comme compositeur, mais bien comme acteur.
La révélation sur RTL : un Daft Punk assassiné au début du film
L’information était évoquée lors d’une promotion du film le jeudi 9 octobre 2025. Anne-Sophie Lapix, qui recevait le casting sur RTL, a profité de l’émission pour évoquer Chien 51, dont la sortie en salles est programmée le 15 octobre. Elle a particulièrement insisté sur la présence de Thomas Bangalter à l’écran et a livré un détail sur l’intrigue : « Vous allez collaborer, Adèle et Gilles pour une enquête sur un meurtre, le meurtre d’un des Daft Punk », a-t-elle lancé à l’antenne.
La journaliste a poursuivi en précisant : « Alors oui, ça saute pas au visage comme ça, mais c’est Thomas Bangalter, l’acteur qui se fait tuer au début du film, je peux le dire parce que c’est vraiment au tout début du film. C’est extrêmement chic de prendre un Daft Punk pour faire votre victime. » Cette révélation place le décès du personnage incarné par Bangalter comme l’élément déclencheur de l’enquête centrale du récit.
Pourquoi Thomas Bangalter ? Le choix symbolique de Cédric Jimenez
Cédric Jimenez a expliqué le sens de ce casting singulier. Selon le réalisateur, le personnage joué par Thomas Bangalter est « l’inventeur de l’IA » et son assassinat est précisément ce qui lance l’enquête menée par les protagonistes. « Il s’agit d’un personnage extrêmement important dans le film puisque il s’agit de l’inventeur de l’IA et c’est parce qu’il a été assassiné que cette enquête démarre. », a-t-il déclaré.
Le cinéaste a ajouté qu’il recherchait une figure capable de symboliser quelque chose de fort : « Donc, je voulais quelqu’un qui symbolise quelque chose ». Il a aussi évoqué la manière dont s’est déroulée sa discussion avec Thomas Bangalter. « Et je connais Thomas depuis longtemps et quand je l’ai appelé, je lui ai dit : ‘Thomas, j’ai quelque chose à te proposer sur mon film’, mais ce n’est pas la musique. Donc, il a été un peu étonné. J’ai dit : ‘Je voudrais que tu joues dedans’. ‘Mais non, Cédric, je suis pas acteur’.
Donc, on a pris un café, on en a parlé et, et il nous a suivis avec beaucoup de plaisir », a raconté Jimenez. Le réalisateur a insisté sur l’investissement de Bangalter sur le plateau : selon lui, il aurait « pris beaucoup de plaisir » et se serait « beaucoup amusé avec beaucoup de sérieux aussi » en partageant l’affiche avec Gilles Lellouche et Adèle Exarchopoulos.
Un rôle bref mais chargé de sens
Le parti pris de confier un rôle pivot, même bref, à une personnalité aussi reconnaissable que Thomas Bangalter relève d’un choix esthétique et narratif. Pour Jimenez, il s’agissait de trouver quelqu’un qui apporte immédiatement du charisme et une charge symbolique au personnage. « Et c’était vraiment très chouette de l’avoir parce que Thomas symbolise quelque chose et j’avais besoin vraiment pour ce personnage d’avoir du charisme, d’avoir quelqu’un qui symbolise quelque chose de fort », a conclu le réalisateur.
La présence d’un membre emblématique des Daft Punk à l’affiche suscite naturellement curiosité et attentes. Reste à voir comment le film utilisera cette figure comme déclencheur d’intrigue et quel écho cette association trouvera auprès du public lors de la sortie en salles le 15 octobre 2025.
