Le 24 octobre 2025, Prime diffuse la deuxième saison de la série Culte, qui explore des épisodes marquants de la pop culture française. Après un premier épisode consacré à Loft Story et au destin de Loana, la nouvelle saison s’intéresse au boys band des années 1990 2Be3 et à la trajectoire de Filip Nikolic. Le chanteur, mort en 2009 à l’âge de 35 ans d’une overdose de médicaments, fait à nouveau l’objet d’un hommage public alors que sa fille Sasha vient tout juste de se marier.
Un témoignage inédit : « le dernier compagnon » se confie
Dans une interview accordée à Paris Match, un homme prénommé Arnaud dit avoir été le dernier compagnon de Filip Nikolic. Il affirme avoir partagé la vie du chanteur pendant huit ans, de façon confidentielle, en partie parce que Filip, d’origine serbe selon le récit, n’avait jamais fait son coming-out publiquement.
Ce témoignage apporte un angle intime et personnel sur la fin de la vie du chanteur. Arnaud revient notamment sur la dépendance de Filip aux somnifères : « Il pouvait prendre une boîte complète de Lexomil, ça ne lui faisait plus rien », rapporte-t-il. Il précise que, après plusieurs cures de désintoxication, « les médecins essayaient à l’époque de le sevrer. Ils avaient ainsi changé la molécule des Lexomil qu’il prenait ».
La nuit fatale, selon le récit d’Arnaud
Selon le récit d’Arnaud, la mort de Filip intervient au cours d’une même nuit. Le couple ne dormait pas dans le même lit ce soir-là : Filip, fatigué, était parti se coucher, et Arnaud était resté devant la télévision. C’est alors, dit-il, que Filip lui a montré la quantité de médicaments qu’il comptait ingérer.
Arnaud rapporte : « Ce soir-là, il m’a montré qu’il avait bien pris la moitié de la boîte de Lexomil prescrite, ce qui représentait à l’époque un effort énorme pour lui, parce que passer de 24 comprimés à 10, ce n’était pas facile… ». Mais, ajoute-t-il, Filip n’avait pas pris que ce médicament : « ce qui s’est passé, et ce que je n’ai pas vu, c’est que Filip avait également pris la moitié de la boîte de l’autre molécule. Or, il ne fallait pas mélanger. Cette nouvelle molécule n’était pas compatible avec les Lexomil habituels… »
La nuit, vers 4h30 du matin, Arnaud dit avoir entendu un « râle ». Il décrit son état d’esprit au moment critique : « Mon cerveau s’est divisé en deux. Dans une partie de ma tête, je me suis dit : ‘Tout va bien’, mais une autre partie de ma tête s’est dit qu’il y avait un souci. J’ai décidé de penser, je ne sais pas pourquoi, que ça allait bien… »
Le lendemain matin, poursuit-il, Filip était déjà mort : « Quand je me suis réveillé, le lendemain matin, Filip était mort ». Selon le témoignage, un voisin médecin, présent sur place, aurait estimé qu’il n’était « même pas la peine d’appeler les pompiers ». Ces éléments proviennent du récit d’Arnaud tel que publié par Paris Match.
Un portrait intime et les limites du récit
Au-delà des circonstances immédiates, Arnaud cherche à expliquer la dépendance et l’impulsivité de Filip : « Filip était impatient, c’était un ogre. Quand ça n’allait pas, quand il voulait dormir, il fallait que cela se résolve dans les 10 minutes… », confie-t-il. Ces mots dessinent un portrait personnel, marqué par la souffrance et la difficulté à contrôler des comportements addictifs.
Il est important de noter que cet article reprend fidèlement le témoignage d’un proche publié dans la presse. Les détails médicaux et les circonstances exactes de la mort décrits ici proviennent du récit d’Arnaud et des éléments rapportés par Paris Match. Aucun élément supplémentaire, comme des conclusions d’expertises ou d’autopsie officielles, n’est introduit dans ce texte.
La diffusion de la série Culte sur Prime et la parution de ce témoignage relancent l’intérêt pour la vie et la carrière de Filip Nikolic, figure emblématique des années 1990, et ravivent les questions autour de la prise en charge des addictions chez les artistes exposés.
