Léa Salamé a quitté la matinale de France Inter avant l’été pour rejoindre le 20 heures de France 2, une mutation fortement médiatisée qui continue de susciter réactions et polémiques.
Un changement de chaîne sous haute tension
En juin, la journaliste de 45 ans a annoncé son départ de la matinale de France Inter, émue aux côtés de son ancien complice Nicolas Demorand. Elle a accepté la proposition de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, et a pris place sur le fauteuil du journal télévisé du soir le 1er septembre, en remplacement d’Anne-Sophie Lapix, partie pour M6.
Ce basculement vers la « maison ronde » a été présenté comme un tournant professionnel majeur. Mais l’accueil du public et des syndicats n’a pas été unanime. Le 10 septembre, alors que des milliers de manifestants défilaient sous la bannière « Bloquons tout ! », la CGT de France Télévisions a ciblé Léa Salamé en critiquant son traitement de l’actualité ce jour-là. La polémique survient au moment même où la présentatrice s’apprête à reprendre un autre rendez-vous télévisuel, montrant la fragilité d’une arrivée très médiatisée.
Quelle époque ! : une deuxième rentrée mouvementée
Le samedi 20 septembre, Léa Salamé retrouvera la présentation de Quelle époque !, émission diffusée en deuxième partie de soirée depuis septembre 2022. Pour cette rentrée, le format poursuit sa quatrième saison, selon Le Parisien, qui a révélé le 12 septembre l’arrivée d’un nouveau chroniqueur.
Aux côtés des habitués Paul de Saint-Sernin et Philippe Caverivière, le journaliste Hugo Clément, 35 ans, intégrera le talk-show. Le Parisien précise qu’il proposera « un nouveau rendez-vous chaque fin de semaine » qui « n’aura pas de rapport avec l’écologie », thématique pour laquelle il est souvent reconnu. Le titre du Journal précise aussi qu’il s’agira d’un « exercice inédit ». Ces éléments proviennent des informations publiées par nos confrères et sont rapportés tels quels.
Les équipes de l’émission devraient donc mélanger figures familières et voix nouvelles, avec l’objectif de redynamiser le plateau après la saison précédente. L’entrée d’Hugo Clément suscite de l’intérêt, tant pour sa notoriété que pour le ton que pourrait prendre son segment hebdomadaire.
Contexte et précautions
Il est important de replacer ces mouvements dans leur contexte. La venue de Léa Salamé au 20 heures a alimenté débats et comparaisons, en particulier au sein du personnel et des syndicats de France Télévisions. La critique de la CGT porte sur une couverture précise des manifestations du 10 septembre ; elle n’implique pas d’accusation judiciaire ni de sanction formelle contre la journaliste.
Autre précision : l’arrivée d’Hugo Clément ne doit pas être interprétée comme un remplacement de Christophe Dechavanne. Le sexagénaire a quitté l’émission en mars dernier, après une condamnation à 1 200 euros d’amende pour « conduite sous l’emprise de stupéfiants en récidive », décision qu’il a contestée en appel. Cette information est significative pour comprendre la réorganisation du plateau, mais elle concerne les parcours individuels des intervenants et les suites judiciaires en cours.
Réactions et enjeux
Arrivée sur un plateau très exposé, Léa Salamé doit composer avec les attentes d’une rédaction nationale et d’un public attentif. Sa double casquette — figure du journalisme radiophonique et visage du JT de France 2 — place la journaliste au centre d’une attention médiatique soutenue.
La participation d’Hugo Clément ajoute une dimension nouvelle à Quelle époque ! : il apportera un segment hebdomadaire distinct de son travail habituel sur l’écologie, selon Le Parisien. Reste à voir comment ce mélange de profils et de ton sera perçu par les téléspectateurs lors de la reprise du 20 septembre.
En l’état, les faits rapportés ici se fondent sur les éléments diffusés publiquement : la nomination au 20 heures, la critique syndicale du 10 septembre, la programmation de Quelle époque ! et les annonces du Parisien concernant le casting. Toute évolution ultérieure pourra modifier le tableau, notamment selon les suites de procédures judiciaires ou les décisions éditoriales.
