La famille de Mehdi — connu sous le pseudonyme de Mehdi Saucisson — traverse une période de deuil et de tensions médiatiques. Sa sœur, Mélissa Bassit, affectée par la disparition de son frère, a récemment annoncé sur Instagram sa séparation de l’influenceur Ramous et évoqué une “nouvelle vie” en tant que mère célibataire. Harcelée depuis le drame, elle a demandé du silence et de l’apaisement face aux attaques qui se sont abattues sur elle.
Le drame et ses retombées sur les réseaux
Le décès de Mehdi a déclenché une vague d’émotion et de réactions en ligne. Mélissa, épuisée et “vidée”, avait déjà rendu un vibrant hommage à son frère quelques jours avant d’annoncer sa séparation. Depuis, nombre d’internautes ont cherché des responsabilités, et des accusations se sont cristallisées autour de Ramous, accusé par certains d’avoir harcelé Mehdi.
Face à l’intensité des commentaires et aux publications qui continuent de circuler, la famille et les proches ont demandé du respect et de la retenue. Plusieurs vidéos et extraits tirés de lives ont alimenté les débats, certains internautes y lisant des éléments de responsabilité morale, d’autres y voyant des contenus sortis de leur contexte.
Les explications de Ramous (prise de parole sur TikTok)
Ce dimanche 31 août 2025, Ramous a pris la parole pour la première fois depuis les accusations, via son compte TikTok. “J’ai le cœur brisé”, a-t-il déclaré, rappelant que Mehdi était « mon ami, mon pote, mon frère, mon beau-frère et le parrain de mon fils ». Il a ajouté : “Jamais je ne lui ai souhaité de mourir.”
Ramous reconnaît que des tensions existaient entre eux mais relativise : “On a eu nos hauts, nos bas, nos chamailleries, nos disputes comme dans toutes les familles, mais jamais, je n’ai souhaité qu’il termine ainsi.” Il rejette en bloc l’accusation selon laquelle il aurait incité Mehdi au suicide lors d’un live : “Je n’ai jamais dit à Mehdi de mettre fin à ses jours dans un live, c’est totalement faux !”
Pour expliquer certaines images diffusées, il affirme que “la plupart des vidéos que vous voyez circuler sur internet dans lesquelles on se dispute étaient des mises en scène”. Il précise par ailleurs qu’”on n’a eu qu’un seul clash officiel, déclenché par sa copine de l’époque, qui nous avait conduit à avoir des rancœurs”. Selon lui, certains extraits auraient été tronqués pour le diaboliser : “C’était un live dans lequel je m’adressais à une femme qui avait laissé son bébé en plein hiver sur un balcon durant plusieurs heures. (…) C’est comme tous les pranks qui ont été découpés avant la fin pour me diaboliser.”
Plainte et réaction aux attaques en ligne
Visé par des accusations et par des insultes massives, Ramous indique n’avoir fait l’objet d’aucune garde à vue, d’aucun interrogatoire ni de sanction judiciaire à ce jour. Il a toutefois annoncé avoir porté plainte contre “toutes les personnes qui m’ont insulté, diffamé, harcelé et qui ont incité à la haine”.
“Les réseaux sociaux peuvent être destructeurs et je ne vais pas me joindre à cette guerre virtuelle”, a-t-il déclaré, appelant implicitement à cesser les attaques directes. Il a également évoqué la souffrance de Mehdi : “Selon moi, Mehdi Saucisson était quelqu’un qui souffrait énormément, mais jamais, je n’aurais pensé que ça se terminerait ainsi.”
Dans sa prise de parole, Ramous a conclu en invitant à tirer une leçon de l’affaire : “Il faut retenir une leçon de ce qu’il s’est passé et se reconstruire.” La formule souligne la dimension humaine et la nécessité, selon lui, d’un travail collectif pour tourner la page.
La disparition de Mehdi et les conséquences médiatiques qui ont suivi posent une fois de plus la question des responsabilités en ligne et du traitement du deuil sur les réseaux. Les proches, désormais sous le feu des commentaires, demandent du respect et du calme alors que des procédures judiciaires ont été engagées par au moins une des parties.
