Mort de Nadège Klopcic à Carnoules : dispute conjugale et crevaison avant sa disparition; autopsie signale une lésion compatible avec un heurt, enquête en cours

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Le drame qui a coûté la vie à Nadège Klopcic, une femme dans la quarantaine retrouvée morte près d’une voie ferrée dans le Var, prend racine dans un incident routier qui semblait a priori minime. Un pneu crevé, une dispute conjugale, puis une disparition : en l’espace de quarante‑huit heures, une promenade contrariée a basculé en tragédie et laissé de nombreuses questions en suspens.

La dispute qui précède le drame

Selon les premiers éléments réunis par les gendarmes, tout commence lors d’un retour d’un déjeuner chez des amis. Au volant, Nadège heurte un terre‑plein et souffre une crevaison. Un dépanneur est appelé. D’après ce dernier, son camion pouvait accueillir l’ensemble des occupants et il leur a proposé de les prendre, une version que la famille conteste.

Le compagnon et le fils du couple auraient alors accepté l’offre et pris un train pour rentrer, tandis que Nadège, visiblement contrariée, a choisi de rester sur place. Un témoin rapporte un échange tendu sur le quai de la gare et affirme l’avoir vue partir à pied vers les rails. C’est précisément ce moment — une séparation sur fond de colère après un incident matériel — qui pourrait s’avérer décisif pour comprendre la suite des événements.

Le lendemain matin, face à l’absence de nouvelles, les proches donnent l’alerte. Le téléphone de Nadège est géolocalisé mais les recherches initiales ne permettent pas de la retrouver. Famille et amis organisent une battue, les gendarmes mènent des investigations, et l’inquiétude monte.

Une découverte qui relance les questions

Deux jours après sa disparition, les secours retrouvent le corps de Nadège à Carnoules, à proximité des voies ferrées. Le parquet indique privilégier la thèse accidentelle. Les premières constatations médicales n’auraient pas révélé de traces évidentes de violence, ni de traumatisme apparent compatible avec le passage d’un train, selon les informations communiquées par les autorités.

Pourtant, l’autopsie postérieure a mis en lumière un élément majeur : une lésion au niveau du bassin compatible avec un heurt. Le procureur de la République, Pierre Couttenier, a précisé : « Le choc n’a pas eu lieu de face », une formulation qui oriente les enquêteurs vers l’hypothèse d’un choc latéral ou oblique avec un convoi.

Ces constats, qui peuvent sembler contradictoires à première vue, traduisent surtout la complexité d’une expertise médico‑légale qui se déroule en plusieurs étapes. Les premières observations externes ne permettent pas toujours de mesurer l’intégralité des lésions internes qui apparaîtront seulement après autopsie et examens complémentaires.

Les zones d’ombre et les témoignages

Malgré l’orientation vers l’accident, plusieurs éléments alimentent le doute parmi l’entourage de Nadège. Son téléphone et sa carte bancaire seraient restés inactifs depuis son départ, une absence d’utilisation que ses proches jugent étonnante. Une amie évoque des appels inquiétants et des échanges tendus ce jour‑là, et se demande ce qui a pu pousser Nadège à s’éloigner à pied vers des voies ferroviaires.

Le dépanneur, de son côté, dénonce les rumeurs et répète qu’il aurait pu prendre tous les occupants, mais qu’une prise de décision sur place a empêché cette solution. L’entourage, qui conteste cette version, rapporte au contraire des tensions et une volonté apparente de Nadège de rester sur place.

Les gendarmes poursuivent leurs auditions et les investigations techniques. Si l’absence de blessures externes manifestes et la nature de la lésion au bassin incitent le parquet à privilégier un accident ferroviaire, plusieurs témoins et proches appellent à la prudence avant de conclure. Les circonstances exactes des dernières heures restent à préciser : pourquoi Nadège a‑t‑elle quitté ses proches après la dispute ? Dans quel état psychologique se trouvait‑elle ? Ces questions demeurent ouvertes.

La famille attend désormais les résultats complémentaires demandés par les enquêteurs, notamment les examens toxicologiques et les analyses techniques qui pourraient préciser la chronologie des faits. En l’état, l’enquête, conduite par les gendarmes et suivie par le parquet, avance avec la prudence ordinaire face à des éléments partiels et parfois contradictoires.

Au‑delà du constat judiciaire, cette affaire soulève des interrogations humaines fortes sur les décisions prises sous stress et la fragilité des situations quotidiennes qui peuvent basculer. Le mystère autour des dernières heures de Nadège Klopcic reste entier, et la recherche de la vérité continue entre expertise médico‑légale, témoignages et analyses techniques.

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