Malgré près de 50 ans de vie commune, Michel Drucker et Dany Saval n’ont pas eu d’enfants ensemble. Cette absence n’a rien retiré au bonheur du couple, mais elle suscite régulièrement des questions parmi les téléspectateurs. Le principal intéressé a fini par expliquer publiquement les raisons de ce choix lors de son passage dans le média LEGEND, au micro de Guillaume Pley.
À l’arrivée de Dany Saval dans la vie de Michel Drucker, celle-ci était déjà mère d’une fille, Stéfanie, fruit d’une précédente relation avec le compositeur Maurice Jarre. Le présentateur de Vivement Dimanche reconnaît avoir élevé Stéfanie « comme s’il était le sien ». Pourtant, il affirme n’avoir jamais ressenti le besoin d’avoir un enfant biologique après cela.
« D’abord, j’aurais été un mauvais père » : le choix expliqué
Interrogé par Guillaume Pley, Michel Drucker a livré une réponse franche. « D’abord, j’aurais été un mauvais père », a-t-il déclaré. Face à la demande de précision, il a développé son point de vue en mettant en avant l’importance de son travail dans sa vie : « J’ai laissé tomber. J’étais boulot, boulot, boulot. »
Le journaliste souligne qu’il n’aurait pas été en mesure de consacrer le temps et l’énergie nécessaires à l’éducation d’un enfant. Ce constat l’a conduit, dit-il, à renoncer volontairement à la paternité plutôt que de risquer de ne pas répondre aux besoins d’un fils ou d’une fille. Sa décision apparaît ainsi plus motivée par la conscience de ses limites que par un refus idéologique de la parentalité.
L’âge et la réalité d’une paternité tardive
Michel Drucker évoque aussi la question de l’âge. Il note que plusieurs de ses amis sont devenus pères tardivement, « vers 60/62 ans », et que son frère Jean a eu un enfant à plus de 60 ans. « Ce n’est pas la même chose », a-t-il ajouté, pour souligner les différences entre une paternité tardive et la possibilité d’accompagner un enfant au quotidien quand on est plus jeune.
Si, aujourd’hui, le présentateur dispose de davantage de temps libre, il reconnaît que l’âge reste un obstacle réel : « Je pense à l’enfant, il sera orphelin très tôt. Faire des enfants, c’est une chose, mais s’en occuper ? T’es parti pour toute une vie, tu prends perpète. » Cette phrase résume la préoccupation centrale qui a guidé sa décision : ne pas imposer à un enfant une présence parentale limitée par l’âge ou des contraintes professionnelles.
Le choix de Michel Drucker se présente donc comme la combinaison de plusieurs facteurs : une carrière exigeante, la conscience de ses capacités à accompagner un enfant, et la réflexion sur le temps long qu’implique la parentalité.
Le poids de l’expérience de Dany Saval
Autre élément déterminant, selon le journaliste : la mauvaise expérience vécue par Dany Saval lors de la naissance de Stéfanie. « Elle a beaucoup souffert lorsqu’elle a eu Stéfanie, ça s’est très mal passé. Je savais qu’avoir un second enfant serait très compliqué », a-t-il expliqué. Cette souffrance a pesé dans la balance et a renforcé la prudence du couple face à l’idée d’un enfant commun.
En combinant son inquiétude face à la souffrance passée de sa compagne et la crainte de ne pas pouvoir assurer pleinement un rôle paternel, Michel Drucker a opté pour une décision réfléchie. Il a préféré renoncer à une paternité qu’il jugeait imparfaite plutôt que de risquer de ne pas être à la hauteur.
Quoi qu’il en soit, les explications données lors de son entretien sur LEGEND permettent de mieux comprendre ce choix intime. Elles mettent en lumière une démarche volontaire, fondée sur la responsabilité et la lucidité, plutôt que sur un refus de principe. Elles rappellent aussi que la parentalité peut prendre des formes différentes : pour Michel Drucker, cela a signifié accompagner et élever la fille de sa compagne comme s’il était son père.


