Marie Portolano a progressivement quitté les terrains sportifs pour investir d’autres formats télévisés. Ancienne journaliste de Canal+, elle a multiplié les expériences : en 2021, elle a rejoint l’équipe du Meilleur Pâtissier sur M6 aux côtés de Cyril Lignac et Mercotte. Depuis, son visage est devenu familier des téléspectateurs de France Télévisions. Après un passage dans la bande de Télématin avec Thomas Sotto, elle a repris la présentation des Maternelles, transférées de France 2 à France 4 pour cette rentrée. À 39 ans, la journaliste incarne aujourd’hui un programme diffusé depuis 2001 et s’affirme aussi comme une voix sur la parentalité, sujet qui la touche personnellement puisqu’elle est mère de trois enfants.
Parcours télé et basculement vers la parentalité à l’antenne
Marie Portolano a su diversifier sa carrière. Longtemps liée au sport sur Canal+, elle a progressivement pris des rôles plus généralistes et chaleureux. L’expérience du Meilleur Pâtissier en 2021 lui a offert une visibilité différente, loin des plateaux sportifs, tandis que sa participation à Télématin et la présentation des Maternelles confirment sa transition vers des sujets de société et de famille.
Cette légitimité est aussi personnelle. Marie Portolano est l’heureuse maman de James, né de son union avec l’acteur Léo Grandperret. Après leur séparation, elle a retrouvé l’amour auprès de Grégoire Ludig, acteur, humoriste et producteur. Mariés en 2019, le couple a ensuite accueilli un petit garçon prénommé Lino, puis récemment une petite fille. Ces expériences de vie nourrissent aujourd’hui son approche des sujets traités dans Les Maternelles.
La naissance qui a fait basculer la famille
Dans un entretien pour Bliss Stories publié sur les réseaux sociaux, Marie Portolano a raconté une naissance qui a terrifié la famille. Sans préciser le lieu d’accouchement, elle a décrit le moment où il était prévu de quitter la maternité, mais où elle a senti que quelque chose n’allait pas. « Je sens qu’il y a un truc qui ne va pas. Je ne sais pas quoi mais je sais qu’il y a un truc qui ne va pas », a-t-elle confié.
Face à son inquiétude, elle a refusé de signer le « bon de sortie », quitte à contrarier l’équipe médicale. « On me dit : ‘Madame Portolano, on va de nouveau appeler le pédiatre mais ça fait trois fois qu’il vient aujourd’hui, votre fils va bien, il faut vous détendre, ne vous inquiétez pas, etc’. Je dis ‘Je m’en fous, je ne bouge pas tant que le pédiatre ne vient pas le voir' », a-t-elle rapporté.
Son intuition s’est avérée cruciale. Lorsque le pédiatre est finalement intervenu, il a constaté des signes alarmants : le bras du nourrisson retombait lorsqu’on le faisait lever et la température corporelle était de 39,5°. Les recommandations ont rapidement changé. « Hospitalisation, urgence, bébé en détresse », a résumé la journaliste, évoquant l’enchaînement des événements : brancardage, soins intensifs, et ponctions lombaires.
Le diagnostic posé quatre jours après la naissance a été une méningite pour le petit Lino. Marie Portolano a qualifié cette période de « journée en enfer ». Elle a également souligné combien son instinct maternel avait été déterminant pour obtenir des examens supplémentaires avant la sortie de la maternité.
Une parole publique sur la maternité et la santé infantile
En racontant cette épreuve publiquement, la présentatrice a offert un témoignage sans détours qui résonne auprès de nombreux parents. Sa prise de parole s’inscrit à la fois dans sa fonction de journaliste et dans son rôle de mère. Elle illustre combien la vigilance parentale peut parfois être décisive face à des signes cliniques qui ne sont pas immédiatement interprétés comme alarmants.
Sur le plan professionnel, ce vécu personnel renforce sa crédibilité pour aborder les sujets liés à la petite enfance dans Les Maternelles. L’émission, désormais sur France 4, bénéficie d’une animatrice qui connaît de l’intérieur les joies et les angoisses de la parentalité. Pour le public, son histoire rappelle que la santé des nouveau-nés peut basculer très vite et que le dialogue entre parents et soignants est crucial.
Marie Portolano continue d’équilibrer sa carrière médiatique et sa vie de mère. Si elle reste discrète sur certains détails familiaux, elle n’hésite pas à partager les épisodes marquants, quand ils peuvent éclairer des questions de santé publique ou rassurer d’autres parents confrontés à des situations similaires. Son récit, relayé sur les réseaux via Bliss Stories, s’inscrit désormais dans le prolongement d’un parcours médiatique qui a su évoluer avec ses choix de vie.


