Depuis son départ officiel de la famille royale, le prince Harry est resté rare au Royaume‑Uni. Installé à Los Angeles avec sa femme Meghan Markle, il s’est progressivement éloigné du roi Charles et du prince William. L’interview accordée à Oprah Winfrey et la publication de son livre, “Le suppléant”, ont marqué les esprits et tendu les relations familiales aux yeux du public.
Un retour attendu à Londres
Le prince Harry doit revenir au Royaume‑Uni le 8 septembre 2025 pour remettre un prix au nom de l’association WellChild, dont il est mécène. Cette date revêt une forte charge symbolique : il s’agit de l’anniversaire de la mort de la reine Elizabeth II, décédée le 8 septembre 2022.
Ce déplacement s’inscrit dans un contexte délicat. Harry n’a que rarement séjourné outre‑Manche depuis son installation en Californie, et ses relations avec la famille Windsor restent froissées. L’an dernier déjà, alors que le roi Charles et Kate Middleton faisaient face à des problèmes de santé tenant du cancer, Harry avait indiqué qu’il se tenait disponible pour venir en aide à la Couronne. Mais, d’après les informations disponibles, cette proposition n’a pas débouché sur une reprise effective des liens familiaux.
Sera‑t‑il reçu par le roi Charles ?
Plusieurs médias britanniques avancent désormais que le prince Harry pourrait profiter de ce passage à Londres pour rencontrer le roi Charles. Le Daily Mail affirme que leur réconciliation serait “à portée de main”. Ces déclarations relancent l’attention médiatique sur une éventuelle tentative de rapprochement entre le duc de Sussex et son père.
La situation reste cependant incertaine. Lors de son dernier déplacement, en mai 2025, Harry était venu au Royaume‑Uni à l’occasion d’une audience judiciaire portant sur la question de sa protection. À cette occasion, il n’avait pas pu voir son père, selon les éléments rapportés. Le contexte légal et sécuritaire qui entoure désormais ses visites complique tout rendez‑vous familial spontané.
Les conditions du voyage et les limites de la réconciliation
Pour ce séjour, le prince voyage une nouvelle fois seul, sans Meghan ni leurs enfants, invoquant des raisons de sécurité. Depuis qu’il a renoncé à un rôle actif au sein de la famille royale, Harry ne bénéficie plus automatiquement d’une protection financée par les contribuables britanniques. Ce changement a des conséquences concrètes sur la manière dont il peut se déplacer et rencontrer des membres de la famille royale.
L’idée d’un apaisement est partagée par certains observateurs, mais elle suscite aussi des mises en garde. Grant Harrold, ancien majordome de Charles III à Highgrove, rappelle que “les familles peuvent guérir d’une brouille, mais ce n’est jamais pareil”. Interrogé par le Mirror, il a ajouté : “Je pense que c’est ce qu’ils essaient de faire. Je pense qu’ils pourraient se dire : ‘Soyons une famille à huis clos et tournons la page sur cette rupture, de notre point de vue, et non du point de vue du public’.”
Ces propos soulignent la fragilité d’une réconciliation éventuelle. Même si des rencontres ont lieu, elles risquent de rester strictement privées et limitées, loin des caméras et des communications publiques.
Le prochain passage du prince Harry à Londres constituera donc un test pour la dynamique familiale. Entre gestes publics — la remise d’un prix pour WellChild — et possibles entretiens privés, l’équilibre entre vie privée et image publique demeurera au cœur des enjeux. Affaire à suivre.