Ce week-end, une dispute privée entre ex-compagnons a rapidement pris l’allure d’un feuilleton public sur les réseaux sociaux. Tout est parti d’un message reçu par Vladimir Boudnikoff lui demandant de confirmer que son ex-compagne, la chanteuse Aya Nakamura, était en couple avec le rappeur RK. La réaction du producteur a enflé : il a publié sur Instagram une story listant, selon lui, une série de prétendus partenaires de la chanteuse, déclenchant une vive polémique en ligne.

La story qui a embrasé Instagram

Sur son compte, Vladimir Boudnikoff a partagé une suite de noms et d’allusions qui ont immédiatement fait réagir. Il a notamment écrit : “Et si c’était le seul. Damso… Niska et Boomi… bagarre en studio… l’italien… Balotelli… Maluma… Thuram… Je vais pas faire la liste c’est trop long… En trois ans ça fait du monde. Et tes filles ? Dans tout ça ?”.

Ce message, qui se voulait accusateur, a eu pour effet d’exposer des éléments de la vie privée d’Aya Nakamura au regard du public. Le producteur a aussi reproché à son ex de ne pas s’occuper de “ses filles”, selon le post relayé par les internautes. Le mélange d’allégations sur la vie amoureuse et de reproches parentaux a nourri une déferlante de réactions sur les réseaux.

Les réactions et la défense d’Aya Nakamura

Parmi les soutiens de la chanteuse, le chanteur Joe Dwét Filé a pris la parole pour critiquer la manière dont Vladimir Boudnikoff s’en prenait à la mère de son enfant. Il a rappelé sur les réseaux qu’exposer ainsi la vie privée revenait à « salir » la mère et à régler des différends personnels en public.

Face à la multiplication des commentaires et à l’ampleur prise par l’affaire, Vladimir Boudnikoff a fini par annoncer qu’il ne reviendrait plus sur le sujet. Avant cette quasi-rétro-pédalage, il avait tenu à expliquer son point de vue : “Vous êtes choqués quand un père s’indigne du comportement public de la mère de sa petite fille. Pendant que la mère se snappe tous les jours en public en bonne compagnie, loin et avec multiples prétendants. Mais là c’est normal, là ça choque personne. Concentrez-vous”, a-t-il écrit.

Dans le climat tendu provoqué par ces publications, Aya Nakamura a choisi de répondre publiquement mais sans entrer dans une longue joute médiatique. Sur Snapchat, elle a partagé une capture d’écran montrant que Vladimir l’avait bombardée de messages sur WhatsApp, selon son post.

Restant fidèle à un ton direct, l’interprète de Pookie a ensuite publié un message clair et ironique : “Venir sur les réseaux pour m’inventer une réputation avec une liste au hasard tout ça parce que je veux plus être avec toi ? Il y a des styles de gens tant que t’as pas vu tu peux pas croire… T’es vraiment pas le couteau le plus aiguisé du tiroir… sujet clos”.

Cette réponse a pour objectif apparent de clore le débat et de nier la construction publique d’une « réputation » sur la base d’allégations non sourcées.

Une affaire relayée, mais à quelles conséquences ?

L’épisode illustre la rapidité avec laquelle une dispute privée peut se transformer en affaire publique à l’ère des réseaux sociaux. Les noms cités par Vladimir Boudnikoff ont alimenté les conversations, tandis que la posture de la chanteuse — répondre brièvement et afficher des captures — a tenté de reprendre la main sur la narration.

À l’heure où ces éléments ont circulé, les protagonistes semblent vouloir tourner la page différemment : Vladimir a indiqué qu’il ne s’exprimerait plus, et Aya a demandé que le sujet soit clos. Le débat public, lui, s’est poursuivi le temps de la viralité des publications, avec des internautes et des personnalités du monde musical prenant position.

Reste que, au-delà des échanges vifs, la situation soulève des questions classiques : comment gérer les différends privés quand ils se retrouvent exposés ? Et quel équilibre trouver entre défense de son image et respect de la vie privée — surtout lorsqu’il s’agit d’évocations impliquant des proches et des enfants ?

Pour l’instant, aucune suite judiciaire ou autre réaction officielle supplémentaire n’a été mentionnée dans les publications relayées ce week-end. Les messages publics des deux camps constituent pour le moment l’essentiel des éléments disponibles au sujet de cette querelle.