Frédéric Lopez a une nouvelle fois réussi son pari. Pour l’épisode diffusé le dimanche 23 novembre 2025 d’Un dimanche à la campagne, l’animateur recevait trois invités aux parcours contrastés : le navigateur Loïc Peyron, l’actrice Natacha Lindinger et l’humoriste Thomas Angelvy. C’est ce dernier qui a offert l’une des confidences les plus touchantes de la soirée, revenant sans détour sur ses débuts dans l’humour.
Un choix radical : quitter un CDI pour la scène
Autour de la grande tablée, élément central du programme, Thomas Angelvy a raconté son basculement professionnel. Il explique avoir laissé derrière lui un CDI confortable pour se lancer dans l’inconnu, la scène pour unique boussole. Ce choix radical et risqué illustre la détermination qui a guidé ses premières années d’artiste.
Les mots employés restent simples et directs. L’humoriste parle sans pathos des moments difficiles : « Il y a des soirs, le pire que j’ai fait, c’était devant 4. » Cette phrase, prononcée sans amertume, résume la réalité de beaucoup d’artistes : la route vers la reconnaissance passe parfois par des salles clairsemées et des publics restreints.
Quand un public de quatre devient un souvenir fondateur
Thomas Angelvy a détaillé l’une de ces soirées dans une petite salle. Deux couples, soit quatre personnes, étaient présents ce soir-là. Il leur a proposé deux options : jouer malgré le maigre public ou reporter au lendemain, arguant que d’autres réservations étaient prévues. Les couples ont répondu : « Bah non, nous on est là, on a envie de rire. »
Cet échange, relaté avec émotion, a marqué l’artiste. « Tu veux que je te dise ? C’était peut-être un des meilleurs souvenirs que j’ai. Ils applaudissaient, ils hurlaient. Tu vis des moments quand même très particuliers. C’est ultra formateur parce que, quand il y a un silence, il est pesant. » Ces phrases montrent à la fois la fragilité et la force du métier : face à l’indifférence possible, chaque réaction du public prend une valeur particulière.
L’anecdote insiste sur le rôle central du public, même restreint, dans la construction d’un artiste. Plutôt qu’un échec, cette soirée semble s’être transformée en une victoire intime, un souvenir qui a contribué à forger la confiance scénique de Thomas Angelvy.
Les autres invités de l’émission, Loïc Peyron et Natacha Lindinger, ont participé à la conversation, mais c’est la confession de l’humoriste qui a retenu l’attention. Le contraste entre la notoriété de certains et l’ascension laborieuse d’un comique rappelle la diversité des trajectoires présentées par Frédéric Lopez dans son émission.
Une courte note technique figure aussi dans les contenus liés à l’épisode : la séquence était accompagnée, dans la publication en ligne, de la mention « Une publication partagée via Instagram ».
L’entretien avec Thomas Angelvy offre un instant de vérité, loin des artifices. Il rappelle que la célébrité est souvent le résultat d’un long chemin parsemé de petits miracles, comme ce soir devant quatre personnes qui ont décidé de rester et d’applaudir. Pour l’humoriste, ces moments particuliers continuent de nourrir la scène et d’éclairer son rapport au public.


