RTL: salaires révélés et remaniement sous Jonathan Curiel — Lapix, Fogiel, Trapenard recrutés, Calvi, Bouhafsi, Morini‑Bosc écartés avant 13 novembre

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Remaniement à RTL : arrivées de stars et départs forcés

Depuis la rentrée, RTL a profondément remodelé sa grille en multipliant les arrivées de personnalités médiatiques et en initiant une vague de départs. André Dussollier, Anne-Sophie Lapix, Marc‑Olivier Fogiel et Augustin Trapenard ont rejoint la station, tandis que Faustine Bollaert et Alex Vizorek ont été promus en interne. Ces mouvements ont eu pour conséquence le départ — parfois contraint — de plusieurs visages historiques : Mohamed Bouhafsi, Yves Calvi, Isabelle Morini‑Bosc et Jean‑Michel Rascol ont notamment été poussés à la retraite.

Le remaniement est piloté au sommet : Jonathan Curiel, nouveau directeur général de la radio, et Hervé Béroud, nommé chef de l’information du groupe M6, ont supervisé ces changements. Les nominations de figures connues ont redessiné l’antenne, mais ont aussi permis de mesurer l’impact financier de la refonte.

Des coûts réévalués et des salaires exposés

Si RTL a attiré des noms prestigieux, ces recrutements ne se sont pas traduits par une explosion des coûts pour la station, selon les éléments disponibles. Yves Calvi, qui a été écarté, était considéré comme le plus rémunérateur des animateurs concernés : Le Parisien indique qu’il percevait 40 000 euros bruts par mois.

D’autres profils écartés en fin de saison dernière, comme Éric Brunet, touchaient eux aussi « un très gros cachet mensuel », d’après les informations rapportées. Ces montants ont constitué une part non négligeable des économies recherchées par la direction.

La structure des rémunérations explique en partie la maîtrise des dépenses. Anne‑Sophie Lapix, par exemple, est en partie payée par M6 pour son émission du dimanche soir, ce qui limite la charge directe pour RTL. Marc‑Olivier Fogiel aurait demandé un salaire élevé, mais inférieur à ce qu’il percevait lorsqu’il dirigeait BFMTV. En revanche, certaines rémunérations restent opaques : les salaires de Laurent Ruquier et Faustine Bollaert n’ont pas été rendus publics.

Le poids des anciens dirigeants dans la balance

Le départ de l’ancien patron de RTL, Régis Ravanas, a également allégé la masse salariale. Les publications financières du groupe indiquent que M. Ravanas, aujourd’hui à la tête de BFMTV, percevait 1,24 million d’euros par an, dont 550 000 euros en salaire fixe. Son successeur Jonathan Curiel bénéficie d’une rémunération présentée comme nettement inférieure, contribuant à réduire la facture globale.

Ces ajustements montrent que la station a cherché à concilier une montée en gamme éditoriale et une discipline budgétaire, en arbitrant entre profils coûteux et recrues externalement financées.

Programmation et économies : rediffusions et réduction des inédits

Au-delà des salaires, RTL a fait des choix éditoriaux pour réduire ses dépenses. La grille comporte désormais davantage de rediffusions et moins d’inédits, mesure qui permet de limiter les coûts de production.

Des exemples précis illustrent cette stratégie : les récits enregistrés par André Dussollier sont rediffusés chaque dimanche à midi. Le week‑end, la station multiplie aussi les rediffusions des « Grosses Têtes », ce qui contribue à alléger la charge de la grille tout en conservant des rendez‑vous populaires.

En attendant les premiers chiffres d’audience de la saison, qui doivent être publiés le 13 novembre prochain, la direction de RTL pourra déjà évaluer l’impact de ces arbitrages à la fois sur l’audience et sur la santé financière de la maison.

Un tableau nuancé

Le mouvement opéré à RTL illustre un équilibre délicat : attirer des têtes d’affiche pour renouveler l’antenne sans faire exploser le budget. Les départs de figures historiques ont permis de dégager des marges, tandis que certaines arrivées ont été financées en partie par d’autres médias ou proposées à des niveaux de rémunération inférieurs aux prétentions passées.

Sur la base des informations publiées, la stratégie de la station repose donc sur une combinaison de réaffectations budgétaires, de recrutements ciblés et d’économies opérationnelles. Les prochains chiffres d’audience et les comptes à venir permettront de mesurer si cette stratégie trouve son efficacité commerciale et éditoriale.

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