La nouvelle Miss Île-de-France couronnée
Samedi 20 septembre, Mareva Michel, 21 ans, a été sacrée Miss Île-de-France, succédant à Julie Dupont. Elle représentera les 12 millions d’habitants de la région lors de l’élection nationale du 13 décembre, qui désignera la remplaçante d’Angélique Angarni-Filipon.
Née à Poissy (Yvelines) en 2003, Mareva Michel va bientôt fêter ses 22 ans. Étudiante à l’ESSEC, elle vient de terminer sa quatrième année en école de commerce et doit prochainement intégrer un master en marketing digital. Elle a indiqué envisager une carrière dans la cosmétologie ou la parfumerie — sauf si le concours Miss France redéfinit ses projets professionnels.
Un prénom et une passion hérités
La passion des concours de beauté est, pour Mareva, une histoire de famille. Sa mère et sa tante, natives du Mexique, y ont été Miss avant de rejoindre la France, explique le parcours familial. Sa mère lui a donné le prénom Mareva en référence à deux anciennes Miss qui ont marqué l’Île-de-France : Mareva Georges, couronnée Miss France en 1991, puis Mareva Galanter, sacrée huit ans plus tard.
« C’était à mon tour, j’attendais juste le bon moment », a confié Mareva Michel au journal Le Parisien après avoir été élue Miss Yvelines quelques mois plus tôt. Cette phrase résume une trajectoire où la transmission familiale se mêle à une ambition personnelle.
Un profil étudié et ambitieux
Sur le plan académique, Mareva présente un profil orienté business et communication. L’ESSEC, où elle a effectué sa quatrième année, est réputée pour former des profils tournés vers le marketing et le management. Son futur master en marketing digital s’inscrit logiquement dans cet axe, et laisse entrevoir une spécialisation utile pour des secteurs tels que la beauté et le parfum.
Sur la scène Miss, ce parcours universitaire peut être un atout : maitrise de la communication numérique, connaissance des codes commerciaux et appétence pour l’image sont autant d’éléments valorisés lors d’un concours national.
Le bilan récent des Miss Île-de-France
Ces dernières années, le bilan des représentantes franciliennes au concours Miss France a été contrasté. L’an dernier, Julie Dupont n’a pas réussi à se hisser dans le top 15 malgré l’obtention du prix du costume régional et du prix de la camaraderie.
En 2023, Elena Faliez, alors candidate la plus âgée de l’histoire du concours à 28 ans, a terminé huitième. En 2022, Adèle Bonnamour, connue pour être la candidate la plus grande de l’histoire du concours (1,86 m), n’a pas non plus atteint le sommet. À l’inverse, en 2021, Diane Leyre a été élue Miss France 2022, offrant à la région un titre national récent.
Ce bilan souligne la diversité des profils envoyés par l’Île-de-France et la difficulté de dégager une tendance stable. Mareva Michel tentera de briser la série d’années sans sacre national pour la région.
Que peut-on attendre de la suite ?
À trois mois de l’élection nationale, Mareva Michel entre dans une préparation intensive qui mêlera entraînements, participation à des événements officiels et gestion de son image publique. Le concours Miss France exige autant une présence scénique qu’une stratégie de communication, domaine dans lequel sa formation en marketing digital pourrait se révéler utile.
Si son parcours familial et son prénom résonnent avec l’histoire des Miss franciliennes, la route jusqu’à la couronne nationale reste semée de défis. Les jurys évaluent la prestance, la personnalité, l’engagement et la capacité à représenter la France pendant une année. Les mois à venir permettront de mesurer si Mareva parviendra à transformer ce couronnement régional en succès national.
Dans un contexte où chaque candidate doit défendre un projet et porter des valeurs, la trajectoire académique et les choix professionnels de Mareva Michel seront scrutés autant que sa présence sur scène. Le public et les observateurs du concours surveilleront avec attention son évolution d’ici au 13 décembre.


