Un couronnement tardif au Zénith d’Amiens
La 96e élection de Miss France s’est tenue samedi 6 décembre au Zénith d’Amiens, dans la Somme. La soirée, animée par Jean-Pierre Foucault, a livré son verdict aux alentours de minuit quarante lorsque Michèle Bernier, comédienne et présidente du jury, a prononcé le nom de la gagnante : Hinaupoko Deveze, Miss Tahiti.
Âgée de 23 ans et étudiante en psychologie, Hinaupoko Deveze devra mettre ses études entre parenthèses pour consacrer l’année à venir à ses nouvelles fonctions. Sa fierté affichée pour ses racines et son statut de favorite depuis plusieurs semaines ont confirmé les pronostics et offert un nouveau succès aux territoires d’Outre-mer.
Succès des Outre-mer et place sur le podium
La cérémonie a récompensé plusieurs candidates des territoires ultramarins. Juliette Collet, élue Miss Nouvelle‑Calédonie, a été nommée première dauphine. Naomi Torrent, Miss Guadeloupe, a obtenu la troisième place parmi les finalistes.
Ce nouveau sacre de Miss Tahiti fait écho à deux couronnements précédents : Mareva Galanter, Miss France 1999, et Vaimalama Chaves, Miss France 2019. Les succès de ces dernières années confirment la présence régulière et remarquée des candidates d’Outre‑mer dans le concours national.
Une publication partagée via Instagram a contribué à la couverture médiatique de l’événement et à l’engouement autour du triomphe de la nouvelle Miss.
Émotions personnelles et perspectives médiatiques
Parmi les autres moments marquants de la soirée, Angélique Angarni‑Filopon, ex‑Miss Martinique et candidate, n’a pas été couronnée. Le 7 décembre, « Angélique Angarni‑Filopon ne se réveillera pas Miss France », comme l’ont souligné certains comptes rendus. Agée de 35 ans, elle a toutefois un avenir médiatique prometteur puisqu’elle participera à la prochaine saison de Danse avec les stars (« DALS ») sur TF1. Sur la scène d’Amiens, elle a été émue et n’a pu retenir ses larmes à plusieurs reprises.
La soirée a mêlé glamour et émotion, entre l’annonce tardive du verdict et les réactions spontanées des candidates. Michèle Bernier, en tête du jury, a joué un rôle central pour l’issue du concours.
Les Miss en immersion à Amiens
Pour la première fois, le concours Miss France s’est déroulé à Amiens. TF1 a diffusé plusieurs reportages préparatoires, montrant les candidates en visite dans la ville de la Somme, surnommée parfois la « petite Venise du Nord » en raison de ses canaux.
Les participantes ont multiplié les activités locales : tours en barque, balades en petit train et inauguration des illuminations place de la mairie. Ces séquences ont servi à mettre en valeur Amiens et à préparer le spectacle scénique attendu pour la finale.
Parmi les étapes de leur séjour, la visite de la chocolaterie Trogneux a retenu l’attention. Dix des candidates ont ainsi appris à réaliser des macarons d’Amiens avec Jean‑Baptiste Trogneux, présenté comme le petit‑neveu de Brigitte Macron. Ce passage dans une institution locale a offert un angle convivial aux reportages diffusés pendant la soirée.
Sur scène, le concours a mêlé spectacle et mise en avant des héritages régionaux, tandis que les caméras de TF1 ont souligné la découverte touristique et culturelle d’Amiens par les prétendantes au titre.
Retour sur une soirée codifiée et remarquée
La 96e édition du concours a suivi le format désormais familier du Miss France moderne : défilés, numéros chorégraphiés et reportages vidéos servant d’interludes. Le Zénith d’Amiens, pour sa première organisation de l’événement, a accueilli une production télévisuelle au rythme soutenu et aux nombreux temps forts.
Si Hinaupoko Deveze repart couronnée et promise à une année de représentations, la cérémonie a aussi mis en lumière d’autres parcours et projets médiatiques, comme celui d’Angélique Angarni‑Filopon. Le palmarès de la soirée confirme par ailleurs la place importante des candidates d’Outre‑mer dans cette compétition nationale.
Les faits rapportés ici reposent sur la retransmission de la soirée et les éléments diffusés par TF1 lors de l’événement.


