L’affaire a les contours d’un scénario hollywoodien et elle secoue désormais les coulisses judiciaires de Los Angeles. John Travolta et sa défunte épouse Kelly Preston ont eu trois enfants, dont le benjamin Ben, aujourd’hui âgé de 15 ans. Or, des documents juridiques récemment portés à la connaissance du public prétendent que l’adolescent serait biologiquement lié à la dynastie Presley. Ces révélations, relayées notamment par TMZ, ont déclenché une nouvelle onde de choc autour de deux familles très médiatiques.
Les allégations : ovules, compensation et note manuscrite
Selon les éléments dévoilés, Brigitte Kruse — décrite comme une ancienne associée de Priscilla Presley — a formulé des allégations dans le cadre d’une procédure pour rupture de contrat engagée contre Navarone Garcia, fils de Priscilla. Kruse affirme que John Travolta et Kelly Preston auraient eu recours aux ovules de Riley Keough pour concevoir leur enfant.
Riley Keough est la fille de Lisa Marie Presley et la petite‑fille d’Elvis Presley. D’après les propos attribués à Kruse, un accord aurait été conclu : Riley aurait fourni ses ovules, Kelly Preston aurait porté l’enfant, et en contrepartie Riley aurait reçu une vieille Jaguar et une somme d’argent située entre 10 000 et 20 000 dollars.
Les documents cités pour étayer ces allégations comprennent, toujours selon les révélations, une note manuscrite mentionnant « CA fertility partners », « Ben Travolta » et la mention « Kelly Preston a porté le bébé ». Ces inscriptions ont alimenté les spéculations médiatiques et judiciaires, sans pour autant constituer une confirmation indépendante de la réalité biologique des liens allégués.
Riposte du clan Presley et déroulé judiciaire
La réaction du camp Presley n’a pas tardé. Les avocats de Priscilla Presley, Marty Singer et Wayne Harman, ont adressé une réponse ferme à TMZ, dénonçant « l’attitude » des plaignants et de leurs représentants. Leur déclaration indique notamment : « Après avoir perdu requête après requête dans cette affaire, et après avoir tenté sans succès de faire disqualifier l’avocat de Presley, Marty Singer, de la représenter dans cette affaire, Brigitte Kruse, Kevin Fialko et leurs complices ont démontré qu’il n’y a pas de limite trop basse, aucune ligne éthique qu’ils ne sont prêts à franchir pour causer davantage de souffrance à Priscilla Presley et à sa famille. »
Ils ajoutent : « Dans une tentative totalement inappropriée d’exercer une pression indue sur Presley afin qu’elle retire ses allégations légitimes et véridiques, Kruse et ses complices ont également poursuivi le fils, le cousin et l’assistant de Presley. Ces récentes allégations scandaleuses n’ont absolument rien à voir avec les accusations portées dans cette affaire. La conduite de Kruse, de Fialko et de leurs nouveaux avocats (ils en sont à leur quatrième équipe d’avocats) est honteuse et sera sans aucun doute jugée. »
Contacté par TMZ, un représentant de John Travolta n’a pour l’instant pas répondu aux sollicitations. Les documents et les déclarations échangées restent donc au cœur d’un litige plus large dont les motifs et les enjeux juridiques sont déjà contestés par plusieurs parties.
Impacts potentiels et zones d’ombre
Sur le plan humain et médiatique, de telles allégations peuvent avoir des conséquences émotionnelles importantes pour les personnes concernées, en particulier pour un mineur. Sur le plan juridique, elles soulèvent des questions précises : authenticité et portée des pièces versées au dossier, motivation des parties qui les produisent, et liens entre les différentes procédures en cours.
Il convient de rappeler que, à ce stade, les éléments rapportés proviennent de documents joints à un dossier judiciaire et d’allégations formulées par des protagonistes du litige. Ils n’ont pas fait l’objet d’une confirmation indépendante et restent contestés par des représentants de la famille Presley.
L’affaire illustre aussi la manière dont des documents juridiques peuvent être mobilisés pour produire des narratifs à fort retentissement médiatique. Les multiples changements d’avocats cités par les avocats de Priscilla, ainsi que la diversité des parties impliquées — Plessy, Kruse, Garcia et leurs conseils —, témoignent de la complexité procédurale en arrière‑plan.
Alors que la bataille judiciaire se poursuit, les proches des familles concernées et le public attendent des clarifications factuelles. Jusqu’à une vérification indépendante ou une décision de justice, ces accusations resteront documentées mais contestées. Le temps et les procédures judiciaires détermineront si d’autres pièces viendront confirmer ou infirmer ce récit, et quelles en seront les répercussions pour les familles Presley et Travolta.


