Une saison 13 de Secret Story marquée par la polémique
En juin dernier, TFX lançait la treizième saison de Secret Story. Très rapidement, l’émission a été secouée par une polémique: sur les réseaux sociaux, plusieurs téléspectateurs ont dénoncé des remarques et des moqueries à caractère raciste visant les candidates Anita et Romy.
Face à ces comportements jugés inacceptables, la production est intervenue et a adressé un avertissement aux participants. La polémiques’est poursuivie hors antenne: à sa sortie de la maison des secrets, Marianne a reçu une vague de commentaires haineux. Dans une interview accordée à Jeremstar, la jeune femme s’est exprimée en larmes et, selon le récit de l’entretien, aurait évoqué une envie de mettre fin à ses jours en raison de la violence des propos à son encontre.
Quelques jours après cet entretien, Marianne a été placée en maison de repos, et elle a déclaré à plusieurs reprises sa colère contre la production. Contre toute attente, l’ancienne candidate était néanmoins présente sur le plateau lors de la finale de Secret Story, diffusée le 7 août.
Des messages menaçants partagés publiquement
Le mercredi 13 août, Marianne a publié de nouvelles stories montrant des exemples de messages violents qu’elle continue de recevoir plus d’un mois après la fin de sa participation au jeu.
L’un des messages cités, reproduit par la candidate, contenait des insultes très virulentes: “Sale grosse truie de m*rde avec tes grosses cuisses pleines de graisse c’est toi qui es grosse et moche t’oses faire la raciste envers Romy et Anita”. Le même auteur passait à la menace: “Je te jure je vais retrouver ta famille et leur n*quer leur mère, je vais brûler ta maison et ta grosse graisse sale baleine (…) t’es qu’une sale raciste qui mérite de crever.”
Ces messages, relayés par Marianne dans ses publications, illustrent la nature agressive et parfois explicitement menaçante du cyberharcèlement dont elle se dit victime. Les menaces de violence physique contre la personne et contre ses proches sont particulièrement préoccupantes.
Réaction de Marianne: se défendre sans renoncer aux réseaux
Face à cette hostilité, Marianne a exprimé sa douleur mais aussi sa détermination. “C’est violent, c’est destructeur et ça peut avoir de vraies conséquences sur la santé mentale et la sécurité des personnes visées”, a-t-elle rappelé.
La candidate a indiqué qu’elle ne comptait pas quitter les réseaux sociaux malgré le harcèlement. “Je veux me battre et je veux dénoncer. Je ne leur donnerai pas le plaisir qu’ils attendent”, a-t-elle martelé. Elle a également affirmé: “Oui, ils m’ont détruite mais ils ne m’ont pas brisée.” Dans ses déclarations publiques, elle a conclu en rappelant que “le cyberharcèlement n’est pas un jeu, c’est un fléau. Il faut en parler, le signaler et ne plus jamais le banaliser.”
En marge de ses propres mots, des internautes appellent aussi à la retenue. Un message relayé sur Twitter souligne: “Je porte pas Marianne dans mon cœur mais je vous promets qu’il faut vrm cesser et parler de la haine qu’elle se prend. C’est d’une violence. L’émission est fini, il faut apprendre à faire la part des choses. #SecretStory” (tweet cité tel que partagé).
Contexte et questions restées ouvertes
Plusieurs éléments rapportés dans l’affaire méritent d’être soulignés sans extrapolation: la production a bien adressé un avertissement aux candidats pendant la diffusion, Marianne a donné une interview à Jeremstar au cours de laquelle elle a fait état d’une grande détresse, et elle a ensuite été placée en maison de repos avant d’apparaître lors de la finale le 7 août.
Au-delà des faits établis et des captures de messages publiées par Marianne, la situation illustre la difficulté à contenir la violence en ligne autour d’émissions de téléréalité. Les propos reproduits ici ont été partagés publiquement par la principale intéressée; ils témoignent de l’ampleur du harcèlement mais la nature et l’identité des auteurs restent, dans le récit disponible, non vérifiées de manière indépendante.
Le dossier reste sensible: il mêle accusations de racisme au sein du programme, réactions de la production et impacts psychologiques sur les candidats. Les témoignages publics de Marianne et les messages violents qu’elle a montrés alimentent le débat sur les responsabilités des médias et des communautés en ligne face au cyberharcèlement.
