L’affaire remonte à 2021 et continue d’alimenter les débats entre figures de la téléréalité et voyants. Le 26 février de cette année-là, Maeva Ghennam affirmait avoir été victime de « sorcellerie ». Selon ses déclarations, une « connaissance » aurait engagé une « sorcière » pour nuire à sa carrière. Cette « connaissance » aurait été, d’après Maeva, Carla Moreau.
Pour étayer ses dires, Maeva Ghennam a diffusé des extraits audio envoyés par Marc Blata dans lesquels l’on entendrait une femme souhaiter son départ de W9. Dans un second temps, Julien Tanti a indiqué que Carla Moreau serait la cliente qui aurait fait appel à la prétendue « sorcière », relançant la polémique au sein du milieu de la téléréalité.
Accusations croisées et montants évoqués
Les accusations se sont multipliées. Le compagnon de Manon Marsault a affirmé que l’ancienne candidate aurait voulu du mal aux enfants d’autres personnalités de l’émission. De son côté, la chroniqueuse Tiffany Bonvoisin, alors présente dans TPMP, a avancé un chiffre saisissant : selon elle, Carla Moreau aurait dépensé « 1,3 million d’euros » depuis 2018 pour les services de Danaé, la voyante mise en cause.
Face à ces allégations, Carla Moreau s’est défendue publiquement. Elle a expliqué avoir été victime d’un chantage et d’une extorsion de fonds, affirmant que Danaé Roux Custode, la voyante qu’elle dit avoir consultée dès 2016, l’aurait manipulée. Carla a également déclaré qu’elle avait « jeté ces sorts sous la contrainte », une explication visant à justifier ses actions présumées.
La réponse de Danaé : ni chantage, ni contrainte
Danaé a contesté ces accusations et a souligné l’impact personnel et familial des révélations. « Ma famille est détruite par ces calomnies et des menaces de mort », a-t-elle déclaré, selon les éléments rapportés. Elle a affirmé avoir porté plainte contre Carla Moreau et assuré disposer de « preuves » visant à discréditer les accusations.
La voyante a réfuté l’idée qu’elle ait exercé une quelconque pression : « Comment puis-je contraindre ma cliente quand elle est loin de moi ou à l’étranger et qu’elle m’envoie un message vocal ? » s’interrogeait-elle, en niant vouloir du mal aux personnes de téléréalité.
Dans l’extrait diffusé avant la diffusion du prochain numéro de Complément d’enquête, programmé ce jeudi 30 octobre 2025, la journaliste relance Danaé sur les accusations d’extorsion : « Quand elle dit que vous lui avez extorqué de l’argent, que vous l’avez manipulée… » La voyante coupe alors la journaliste : « Je n’ai manipulé personne ». Elle enchaîne ensuite : « Je ne mets pas un couteau sous la gorge à n’importe qui pour qu’on vienne me voir ». Interrogée sur les raisons des accusations de Carla, Danaé avance une hypothèse prudente : « Peut-être qu’elle n’assume pas d’avoir fait de la sorcellerie. Peut-être ? »
Un extrait de l’émission publié sur le compte X du programme reprend cette séquence, accompagné du commentaire : « 🔴 « Peut-être qu’elle n’assume pas d’avoir fait de la #sorcellerie » Danaé, la sorcière connue pour avoir vendu pour plus d’1 million d’euros de rituels à la star de la téléréalité Carla Moreau, assure qu’elle n’a « manipulé personne ». » Le message renvoie également à un lien vers la vidéo (pic.twitter.com/YM9UoUbyKg).
Conséquences personnelles et judiciaires
Au-delà des accusations médiatiques, cette affaire a pris une tournure judiciaire et personnelle. Danaé affirme avoir déposé plainte contre Carla Moreau. De son côté, Carla a présenté sa version selon laquelle elle aurait été contrainte à recourir à ces pratiques, tout en déplorant la médiatisation de l’affaire.
Les parties campent sur des récits opposés : l’une dénonce le chantage et l’extorsion, l’autre nie toute manipulation et affirme subir des calomnies. À ce stade, les éléments publics consistent en déclarations, extraits audio et plaintes évoquées par les protagonistes. Aucune condamnation judiciaire publiée à large échelle n’a été signalée dans les informations reprises ici.
Le numéro de Complément d’enquête du 30 octobre 2025 devrait apporter de nouveaux éléments et permettre d’entendre plus longuement chacune des parties. En attendant, l’affaire reste un exemple de l’ampleur que peuvent prendre des conflits privés lorsqu’ils se jouent sous le regard de la télé-réalité et des réseaux sociaux.
