Procès à Paris : Vincent Cerutti, séparé d’Hapsatou Sy, se défend après les accusations de morsures et d’agressions sexuelles de Caroline Barel (MeTooMedia)

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La tension était tangible, mardi 9 décembre, dans le tribunal correctionnel de Paris où Vincent Cerutti comparaissait pour des faits d’agression sexuelle remontant à 2015 et 2016. L’ancien animateur emblématique de Chérie FM et ex-visage de Danse avec les stars, âgé de 44 ans, est arrivé au palais de justice entouré d’une importante couverture médiatique et d’un public nombreux.

Une présence complice, puis une révélation inattendue

Aux côtés de l’animateur se trouvait Hapsatou Sy, présentée dans la salle comme la mère de ses deux enfants et sa compagne présumée depuis près de dix ans. Leur apparente unité a surpris lorsque, interrogé par la présidente du tribunal sur sa vie privée, Vincent Cerutti a annoncé être « séparé depuis un an et demi, mais en excellents termes, notamment pour élever nos enfants ». Cette information, rapportée par le journaliste Benoît Daragon pour Le Parisien, a créé un moment d’étonnement dans l’audience, la révélation étant faite en pleine procédure pénale.

Interrogé sur l’impact de la mise en examen sur sa carrière, Cerutti a expliqué que sa situation professionnelle s’était arrêtée : « Toutes les chaînes et radios m’ont tourné le dos. J’avais un nom… un petit nom, puisque je ne travaille plus ». Ces propos visaient à souligner la rupture de ses liens professionnels depuis l’ouverture de l’information judiciaire.

Les faits reprochés : deux morsures selon la plaignante

La plaignante, Caroline Barel, vice-présidente de l’association MeTooMedia, était présente à l’audience. À l’époque des faits allégués, elle était standardiste sur la matinale animée par Vincent Cerutti sur Chérie FM. Elle accuse l’animateur de lui avoir infligé deux morsures au niveau des fesses, dans un contexte qu’elle décrit comme fait de « blagues lourdes » et de comportements déplacés et récurrents.

Selon la version de Caroline Barel, la première morsure se serait produite dans les locaux de la radio, alors qu’ils se trouvaient seuls. Elle affirme avoir été plaquée au sol, maintenue aux mains, puis mordue à la fesse. Une photo d’un hématome, datée du jour des faits allégués, figure dans le dossier. La seconde morsure, toujours selon la plaignante, aurait eu lieu lors d’une photo de groupe, Vincent Cerutti se trouvant derrière elle au moment des faits.

Vincent Cerutti reconnaît que des morsures ont eu lieu, mais conteste toute intention sexuelle. Il décrit ces actes comme relevant d’un « jeu » collectif entre collègues, une pratique qu’aurait partagée, selon la défense, une partie de l’équipe. Me Antoine Vey, avocat de l’animateur, a ainsi soutenu que plusieurs membres de la matinale participaient à ces plaisanteries et que Caroline Barel aurait elle-même, selon la défense, reproduit des gestes similaires envers d’autres salariés.

La plaignante, en revanche, affirme qu’il n’y avait pas de consentement. Plusieurs témoignages de salariés recueillis par l’instruction évoquent des comportements comparables de l’animateur à l’égard d’autres collaborateurs, alimentant la division des versions au cœur du procès.

La procédure vise à établir si les actes constituaient des agressions sexuelles. Le dossier comporte des éléments matériels, comme la photographie de l’hématome mentionnée par la plaignante, et des témoignages divergents quant au caractère volontaire ou consenti des gestes.

Au-delà des échanges sur la matérialité des faits, l’audience a mis en lumière la dimension personnelle et médiatique du procès : révélations sur la vie privée, retombées professionnelles et rôle d’acteurs associatifs comme MeTooMedia. Les déclarations publiques et les témoignages s’entrelacent dans une affaire où la frontière entre plaisanterie et agression est au cœur des débats.

Le tribunal, saisi de ces éléments et des interprétations contradictoires, devra trancher en fonction des preuves et des versions présentées. À ce stade, les deux récits s’opposent nettement, laissant au juge et à la procédure le soin d’éclaircir les circonstances exactes des faits reprochés.

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