La semaine a été agitée pour Jimmy Mohamed, médecin souvent présent sur les ondes radio, la télévision et les réseaux sociaux. Une intervention anodine sur RTL a déclenché une polémique privée quand son épouse, Souailla Mohamed, a publié puis supprimé plusieurs stories sur Instagram accusant le médecin de violences psychologiques et de manipulation.
Les stories qui ont tout déclenché
Tout part d’un repost : Souailla partage une séquence dans laquelle Jimmy Mohamed, dans son rôle habituel de vulgarisateur, vante sur RTL les bénéfices d’un animal de compagnie pour la santé mentale des adolescents. L’intervention, a priori banale et bienveillante, prend une toute autre tournure après la légende ajoutée par la femme du praticien.
Dans sa story, elle écrit : « Super intéressant ! Moi, je me demande comment aider une personne victime de violences psychologiques par son mari, un médecin ? Qui va jusqu’à essayer de faire croire qu’elle a des hallucinations ? » Ces propos imputent au médecin des accusations graves : violences psychologiques, manipulation mentale, et gaslighting. Rapidement, des captures d’écran circulent et la publication devient virale.
Récit du quotidien conjugal et preuves visuelles
Dans une autre story, Souailla donne des éléments plus concrets sur le climat familial, évoquant notamment les contradictions entre le discours public de son mari et leurs pratiques au quotidien. Sage-femme, passionnée de nutrition et fondatrice d’une marque de soins « clean », elle relate son souhait d’instaurer une alimentation plus saine au foyer.
Elle décrit la situation ainsi : « Tu passes le diplôme de nutrition… Tu cuisines healthy… Lui achète des cochonneries qu’il cache dans sa voiture… Ça marche sur ses réseaux, ça écrit des bouquins, mais ne cuisine toujours pas sain… » Pour illustrer ses propos, Souailla publie des photos de l’intérieur d’une voiture montrant chips, sodas et confiseries. Le message vise à dénoncer une forme d’hypocrisie, selon elle, entre l’image publique prônant la santé et la réalité domestique.
Effacement des publications et réactions publiques
Quelques heures après la mise en ligne, Souailla efface l’intégralité de ses stories. Ce retrait brutal a été interprété de plusieurs façons : acte impulsif, volonté de protéger les enfants, tentative d’éviter un emballement médiatique, ou simple retour en arrière après une réaction émotionnelle. Quoi qu’il en soit, la suppression n’a pas empêché la diffusion des captures d’écran.
La polémique a rapidement été évoquée sur des plateaux télé. Sur C8, dans l’émission « Tout beau tout neuf », l’animateur Cyril Hanouna a relativisé l’importance de l’affaire en déclarant : « Beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Cette histoire c’est zéro, c’est rien. » Il a estimé que l’épisode ressemblait davantage à une dispute de couple et a suggéré que Souailla avait réagi « à chaud ». Cette analyse a suscité des réactions partagées : certains jugent que l’on ne doit pas minimiser des accusations de violences psychologiques ; d’autres y voient effectivement une querelle privée devenue publique.
Enjeux et prudence journalistique
Les allégations proférées publiquement par Souailla Mohamed sont lourdes de conséquences pour l’image du médecin et pour la vie familiale. Elles soulèvent des questions légitimes sur la dissociation entre image publique et comportement privé. Elles posent aussi la question de la gestion des conflits conjugaux à l’heure des réseaux sociaux.
Il convient de rappeler que les publications initiales ont été supprimées et que les informations disponibles dans l’espace public reposent en grande partie sur des captures d’écran et des réactions médiatiques. À la date des publications publiques, aucune précision judiciaire ni déclaration officielle de la part du couple n’a été intégrée dans les éléments circulant sur les réseaux. Les éléments rapportés ici se fondent uniquement sur les story Instagram relayées et sur les prises de parole médiatiques ultérieures.
Pour l’instant, l’affaire semble davantage alimenter les chroniques people que d’engager une procédure publique. Reste que la juxtaposition entre la notoriété de Jimmy Mohamed et les accusations formulées par sa femme illustre la fragilité des frontières entre vie privée et image médiatique.


