Depuis quelques jours, Anouk, candidate belge de la Star Academy, se retrouve au centre d’une polémique sur les réseaux sociaux. Après avoir séduit le public lors du premier prime avec une reprise de « Aimer pour de vrai » d’Héléna Bailly, la jeune artiste voit son image discutée à la suite de captures d’écran montrant des « likes » sur des publications de personnalités du Rassemblement National, dont Jordan Bardella et Marine Le Pen.
Les faits reprochés : des « likes » qui déclenchent une tempête
Des internautes ont partagé des captures d’écran mettant en évidence que le compte d’Anouk aurait « liké » plusieurs publications liées à des figures du RN. Ces publications ont rapidement circulé, provoquant un débat sur la place d’une personnalité médiatique en formation dans une émission de divertissement et sur la portée d’un simple « like » sur les réseaux sociaux.
Plusieurs internautes ont exprimé leur malaise, jugeant surprenant qu’une candidate montante du programme soutienne, même tacitement, des responsables politiques souvent qualifiés de « radicaux ». D’autres observateurs ont, en revanche, demandé de la prudence, rappelant qu’un « like » ne vaut pas nécessairement engagement politique. Ils ont aussi souligné qu’Anouk est belge et ne vote donc pas en France, ce qui complexifie l’interprétation de ses interactions en ligne.
La prise de position tranchée de Gilles Verdez
Sur le plateau de la quotidienne de TBT9, vendredi 24 octobre 2025, Gilles Verdez a exprimé une position sévère sur le sujet. Interrogé par Cyril Hanouna sur la pertinence de la présence d’Anouk dans l’émission, il a d’abord posé la question : « La candidate de la Star Academy serait pro-RN, et il y a tout un débat pour savoir si c’est normal ou pas ? »
Le chroniqueur a ensuite ajouté : « D’autres disent qu’elle a, je suis honnête, qu’elle a fait des publications contre le Rassemblement National, qui annihilerait les premières ». Puis, à la question de savoir si cela le dérangeait, il a répondu sans détour : « Moi ça me dérange profondément. Je vous le dis ça n’engage que moi pour moi il faut l’exclure de l’émission ». Cette déclaration a suscité de la surprise sur le plateau, notamment chez Danielle Moreau.
Cyril Hanouna, visiblement interpellé, a tenté de pousser la réflexion en demandant : « Et si elle avait liké des trucs de LFI Gilles ? ». À cela, Gilles Verdez a répliqué sur un ton moins abrupt : « Alors, je l’aurais virée, mais moins rapidement », sourire aux lèvres, laissant entendre que sa sortie pouvait prêter à exagération.
Des soutiens et des appels à la nuance
Face à l’offensive critique, plusieurs téléspectateurs et internautes ont pris la défense d’Anouk. Ils ont insisté sur la nécessité de se montrer mesuré avant de tirer des conclusions hâtives. Pour eux, un « like » peut relever d’une interaction ponctuelle, d’une simple navigation ou d’un réflexe, et ne permet pas de qualifier une personne d’adhérente à une doctrine politique.
La controverse souligne une difficulté contemporaine : les catégories de la vie privée et publique s’effacent sur les réseaux. Pour des artistes émergents, chaque geste en ligne peut être interprété de façon amplifiée. Dans ce contexte, la frontière entre opinion personnelle et visibilité médiatique devient fragile.
Ce que dit l’entourage et ce qui reste incertain
À ce stade, il n’y a pas d’éléments publics confirmant que les « likes » reflètent un engagement politique d’Anouk. Certaines sources mentionnent des publications contre le RN qui pourraient tempérer l’interprétation des premiers éléments, selon les propos rapportés par Gilles Verdez.
Le camp de la candidate n’a, à notre connaissance, pas publié de déclaration officielle permettant de clarifier sa position. Il reste donc difficile d’établir, hors toute spéculation, si ces interactions traduisent une adhésion, une curiosité ou une simple erreur de navigation.
En l’état, la polémique met surtout en lumière la manière dont les réseaux sociaux peuvent s’immiscer dans la vie des candidats de télé-réalité et influencer le débat public. La question de savoir si un like suffit à justifier une exclusion d’une émission reste largement contestée, à la fois sur le plan éthique et sur celui de la proportionnalité d’une sanction médiatique.
La suite dépendra sans doute des éléments que produira l’équipe de la Star Academy ou la candidate elle-même, et de la façon dont le débat évoluera dans les médias et sur les plateformes sociales.


