Le feuilleton a pris fin sur une note apaisée, après un début de mois d’octobre tendu pour Nawell Madani. Le 6 octobre 2025, l’humoriste a été au centre d’une vive polémique à la suite d’un incident sur les Champs-Élysées impliquant un enfant de six ans. Ce dernier s’était approché par‑derrière pour prendre un selfie et avait touché le chien de la comédienne. Pensant être victime d’un vol, Nawell Madani a réagi et a porté un coup au jeune garçon, qui a ensuite été hospitalisé.
L’incident et ses suites judiciaires
Selon les témoignages présentés, Nawell Madani a déclaré avoir senti une présence proche de son sac et avoir craint un pickpocket. Elle affirme avoir alors eu un réflexe de défense face à une situation perçue comme dangereuse. Le garçon a été projeté au sol et a nécessité une hospitalisation : le certificat médical indique une ITT (incapacité totale de travail) estimée à trois jours, élément retenu pour évaluer le préjudice au plan pénal.
Le parquet a proposé à l’humoriste une mesure alternative aux poursuites pénales. Elle doit être convoquée dans les semaines qui viennent devant un délégué du procureur afin de définir les modalités de cette mesure. Le dossier mentionne également une somme de 3 000 euros en lien avec cette mesure ; la formulation des documents consultés est toutefois imprécise sur la destination finale de cette somme. D’après le compte‑rendu, la victime ne recevra pas directement cet argent : il est d’usage que, dans ce type de dispositif, une association d’aide aux victimes soit choisie pour en bénéficier.
Les excuses officielles et la défense
Nawell Madani a choisi de s’exprimer via son avocate, Me Caroline Toby, pour présenter ses excuses. Selon la prise de parole de son conseil : « Elle est profondément affectée par ce qui s’est passé et tient à exprimer toute sa tristesse à l’égard de l’enfant et de sa famille. Elle assure avoir eu un réflexe de défense face à une situation qu’elle a perçue comme dangereuse. »
L’avocate a ajouté que l’humoriste, « prise de panique », souhaitait se protéger lorsqu’elle a senti une présence approcher son sac. Toujours d’après la communication donnée par son équipe, la situation est rapidement devenue trop tendue pour permettre une explication sur place, et Nawell Madani s’est ensuite rendue au commissariat pour relater les faits.
Du malentendu à la réconciliation affichée
L’affaire semble désormais apaisée. Nawell Madani est remontée sur scène et, le 30 octobre 2025, elle a publié sur son compte Instagram une photo montrant l’humoriste aux côtés du garçon de six ans, posant pour le selfie qui avait déclenché la polémique.
Dans la légende accompagnant cette publication, elle écrit : « Il est des rencontres nées d’un malentendu qui, avec le temps, nous font grandir. Entre la peur et les mauvaises interprétations, il manquait des mots. Nous avons choisi la clarté, la douceur et l’apaisement d’une rencontre avec Djulian et les siens, pour que la sincérité et les excuses s’expriment enfin avec justesse, loin de toute confusion. »
Elle conclut son message par ces mots : « J’ai découvert une famille digne, des enfants intelligents, sensibles et pleins de cœur. Parfois la vie nous secoue pour nous rappeler ce qui compte vraiment. » Cette communication publique vise clairement à tourner la page et à montrer une volonté de réparer le malentendu par le dialogue.
Un dossier clos, mais surveillé
Sur le plan judiciaire, la convocation devant le délégué du procureur reste prévue et doit déterminer précisément les modalités de la mesure alternative. Le versement évoqué dans le dossier, ainsi que le choix éventuel d’une association bénéficiaire, relève des décisions prises dans ce cadre.
Sur le plan médiatique, la photo Instagram a été perçue comme un geste de réconciliation. Elle illustre une sortie de crise qui privilégie l’apaisement et la rencontre entre les parties, après une réaction qui avait suscité émoi et débat.
Rappelons les faits tels qu’ils ont été rapportés : incident le 6 octobre 2025 sur les Champs‑Élysées impliquant un enfant de six ans, hospitalisation avec ITT de trois jours, et proposition d’une mesure alternative par le parquet. Les échanges publics ultérieurs — excuses via l’avocate et publication d’une photo de campagne de paix sur Instagram le 30 octobre 2025 — confirment une volonté d’éviter l’escalade judiciaire et de privilégier la réparation symbolique et relationnelle.
