Bangkok scintille à l’approche de la finale de Miss Univers 2025, mais l’éclat du tapis rouge a été terni par une polémique qui secoue les coulisses du concours. À quelques jours du couronnement, le musicien et membre du jury Omar Harfouch a annoncé sa démission de façon publique et accusé l’organisation de pratiques opaques, déclenchant une vive controverse relayée par People.
Accusations publiques et démission
Mardi 18 novembre, Omar Harfouch a utilisé ses réseaux sociaux pour publier une série de stories dans lesquelles il dénonce un « jury improvisé » chargé, selon lui, de présélectionner 30 finalistes alors que 136 candidates sont inscrites aux épreuves préliminaires.
Toujours d’après les informations rapportées par People, Harfouch affirme que ce comité parallèle serait « composé de personnes ayant un conflit d’intérêts potentiel important en raison de certaines relations [personnelles] avec certaines des candidates à Miss Univers ». Le musicien indique notamment l’existence, selon cette source, d’une candidate entretenant une liaison avec un membre du comité « Beyond the Crown ».
Confronté à ces accusations, Omar Harfouch a annoncé son retrait du jury officiel. Il a expliqué à People avoir alerté Raul Rocha, propriétaire du concours, et rapporté la réponse qui lui aurait été faite : « Ce n’est rien, Omar. Tout ira bien, tu en jugeras. Tu verras ». Dans son interview, Harfouch a résumé sa position en déclarant : « Je ne peux pas jouer avec le destin de jeunes filles ». Sa démission intervient alors que la tension monte dans les coulisses.
Réponse de l’organisation et réactions
L’Organisation Miss Univers a rapidement rejeté les accusations. Dans un message publié sur Instagram, elle a assuré qu’« aucun jury improvisé n’a été constitué » et que les procédures restent « transparentes et supervisées ». Le ton du communiqué a été catégorique, et le retrait d’Omar Harfouch a été qualifié de « respectueux » par l’organisme.
Peu après, une candidate — qui a souhaité garder l’anonymat — a confié à People que l’annonce d’une présélection secrète lui avait été « déchirante ». Selon elle, « plusieurs candidates… se trouvent en situation de conflit d’intérêts ». Cette déclaration illustre la colère et l’inquiétude qui circulent parmi certaines participantes, mais elle reste non nommée et non vérifiable indépendamment.
Les deux camps présentent des versions opposées des faits : d’un côté, un juge démissionnaire dénonçant des pratiques qui minerait la crédibilité du concours ; de l’autre, l’organisation qui affirme le respect des protocoles officiels. Les allégations concernant des relations personnelles entre membres d’un comité et une candidate sont rapportées par People et n’ont pas été confirmées publiquement par des preuves fournies dans l’immédiat.
Enjeux et incertitudes à la veille de la finale
À quelques heures du couronnement, la question qui plane est simple mais lourde de conséquences : Miss Univers 2025 est-elle déjà jouée d’avance ? Les accusations jetées dans l’espace public risquent d’alimenter la défiance du public et des médias, tout en plaçant l’organisation sous pression pour apporter des clarifications supplémentaires.
Sur le plan opérationnel, l’OMU a rappelé que les procédures de sélection et de supervision sont établies pour garantir l’équité. Reste qu’une démission publique d’un membre du jury et des allégations de présélection remettent en question la perception d’impartialité, même si aucune preuve formelle n’a été produite dans l’espace public au moment des déclarations rapportées par People.
Les candidates et leurs équipes se retrouvent au centre de cette controverse, entre attente de transparence et désir de se concentrer sur la compétition. Pour l’heure, l’organisation maintient la tenue de la finale et assure la continuité des protocoles. De son côté, Omar Harfouch a choisi de s’en retirer, expliquant publiquement que sa conscience ne lui permettait pas de participer à un processus qu’il jugeait entaché.
Cette affaire illustre la fragilité de la confiance autour d’événements très médiatisés où l’image importe autant que le résultat. Dans les prochaines heures et jours, il faudra surveiller les communications officielles de l’Organisation Miss Univers et les éventuelles réponses documentées aux accusations afin d’évaluer l’ampleur réelle des dysfonctionnements allégués.
Mention : les éléments cités dans cet article sont issus des déclarations publiées par Omar Harfouch et du reportage de People, ainsi que du communiqué Instagram de l’Organisation Miss Univers.


