Miss Univers 2025 : Omar Harfouch démissionne et dénonce un concours truqué — présélection du Top30, « vote simulé » et liens présumés entre Raúl Rocha et un cartel

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Plusieurs jours après l’élection de Fátima Bosch, le concours Miss Univers continue de faire la une — non pour la lauréate, mais pour les révélations de l’un des jurés. Omar Harfouch, Franco‑libanais et personnalité connue, avait annoncé sa démission du jury deux jours avant la finale. Il est revenu sur les raisons de son retrait dans une interview diffusée dans l’émission 50’ Inside le samedi 29 novembre 2025, formulant des accusations graves contre l’organisation et son président, Raúl Rocha.

Accusations de présélection et « vote simulé »

Dans son récit, Omar Harfouch affirme avoir découvert sur les réseaux sociaux l’existence d’une présélection des trente finalistes parmi 136 pays, dont il dit n’avoir jamais été informé en tant que membre du jury. « J’ai vu sur les réseaux sociaux qu’il y a eu une présélection des trente finalistes parmi 136 pays, alors que moi, membre du jury, je n’étais pas au courant. J’ai compris qu’ils avaient mis en place un dispositif pour éliminer et choisir les filles qu’ils voulaient », déclare‑t‑il.

Il ajoute que, pendant la retransmission en direct, les membres du jury doivent selon lui « faire semblant » d’avoir voté, laissant entendre que le classement aurait été décidé en amont : « Nous le jury, pendant le spectacle en direct, quand toutes les filles sont sur scène avant l’annonce du Top 30, on doit faire semblant qu’on a voté. » Ces allégations visent à remettre en question la transparence du processus de sélection présenté au public.

Une « valise » et l’évocation d’un cartel

Omar Harfouch relate un déjeuner avec Raúl Rocha au cours duquel, selon lui, le président du concours aurait évoqué que « tout est déjà organisé pour Miss Mexique » et lui aurait demandé de voter en conséquence : « D’ailleurs, tu voteras pour elle, n’est‑ce pas ? » Il affirme encore que Rocha lui a proposé de lui confier « une valise » contenant « des trophées, avec déjà les noms des gagnants ».

Poursuivant son récit, Harfouch dit avoir reçu un message d’une participante via Instagram : « Omar, on vous a pas vu aujourd’hui dans la présélection des trente finalistes. » Face à ces éléments, il explique avoir présenté sa démission au directeur général du concours.

Lors de l’entretien, il va plus loin en liant l’affaire à des activités criminelles présumées : il rapporte que, selon un échange avec son avocat et une tierce personne évoquée comme le procureur général de New York, « le président, il est du cartel mexicain » et que des financements du concours proviendraient de ce même cartel, qualifiant Raúl Rocha de « capo » et le directeur général de « capo guatémaltèque ». Omar Harfouch précise néanmoins, à propos des menaces évoquées, qu’il n’a « personnellement » pas peur.

Une interview et un message public

Les propos d’Omar Harfouch ont été diffusés au grand public lors de son passage dans l’émission 50’ Inside. Il a également relayé des extraits de ses accusations via les réseaux sociaux ; un message partagé — qui commence par l’emoji 🪐👸 — résume ainsi ses déclarations : « Le concours Miss Univers était truqué. Le propriétaire de Miss Univers n’est autre qu’un chef du cartel mexicain. (…) Le procureur général de New York me dit : ‘Omar, vous êtes en danger, vous devez changer votre lieu d’hébergement.’ » (lien partagé : https://t.co/eSBZuT9WTT).

Ce qui reste à confirmer

Les affirmations d’Omar Harfouch, très accusatrices, reposent sur son témoignage et les échanges qu’il dit avoir eus avec des interlocuteurs variés. Dans l’interview, il relate des conversations et messages qu’il présente comme éléments déclencheurs de sa décision de se retirer du jury.

Aucune réponse officielle des organisateurs ou des personnes citées n’est rapportée dans cet entretien. Les allégations de fraude et d’implication de réseaux criminels sont graves et, à ce stade, doivent être considérées comme des accusations émanant d’un témoin impliqué. Elles éveillent toutefois des questions sur la transparence des procédures et sur la gestion interne d’un concours suivi mondialement.

Les prochains jours pourraient permettre d’en savoir plus si d’autres témoins prennent la parole ou si les instances concernées publient des éléments de réponse. Pour l’heure, la victoire de Fátima Bosch reste officielle et la controverse porte sur les coulisses de l’organisation plutôt que sur le résultat annoncé.

Society News

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