À trois mois de l’élection nationale, le paysage des miss reste animé : Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, remettra sa couronne en décembre à l’une des trente candidates en lice. À ce stade, quatorze reines régionales ont déjà été élues pour participer au concours national, qui sera, comme chaque année, présenté par Jean‑Pierre Foucault, un rendez‑vous très attendu du calendrier médiatique.
Un calendrier international toujours très actif
En parallèle de Miss France, de nombreux concours locaux et internationaux se tiennent tout au long de l’année. Le 22 août dernier, à Kinshasa en République démocratique du Congo, la Congolaise Déborah Djema a été sacrée Miss Universe RDC 2025. Selon le jury, la jeune femme de 26 ans s’est distinguée par son élégance et son éloquence.
Son rôle officiel, suite à cette élection, devait consister à porter les couleurs de son pays, et plus largement du continent africain, sur la scène internationale. D’après les informations relayées, elle aurait dû représenter la République démocratique du Congo lors de la prochaine élection de Miss Monde.
Destitution choc douze jours après le sacre
Douze jours après son sacre, le comité organisateur de Miss Universe RDC a annoncé la destitution de Déborah Djema. Le communiqué, publié le 3 septembre « avec effet immédiat », indique que « Mme Déborah Djema n’est plus autorisée à détenir ou à revendiquer un statut, des droits ou une affiliation liés audit titre, sous quelque forme ou capacité que ce soit ».
Les raisons invoquées par le comité
Le texte explicatif met directement en cause la lauréate : elle « n’a pas voulu signer le contrat qu’elle juge inapproprié », précise le communiqué. Le comité qualifie cette attitude « d’inacceptable » et se réserve le droit « d’intenter une action en justice » si l’ancienne reine de beauté venait à se présenter sous le titre de Miss Universe RDC 2025.
Le communiqué ne détaille pas les clauses du contrat qui auraient posé problème, ni les discussions éventuelles entre la gagnante et les organisateurs. Ces éléments restent à ce stade non précisés publiquement.
Des publications partagées via Instagram accompagnaient les annonces, selon les extraits disponibles, mais la principale intéressée n’a, pour l’heure, pas réagi publiquement à sa destitution. Le sort de la couronne et l’identité d’une éventuelle remplaçante n’ont pas encore été rendus publics par le comité.
Conséquences et questionnements
La décision spectaculaire du comité relance plusieurs questions pratiques et juridiques : qui succédera à Déborah Djema pour représenter la RDC sur la scène internationale ? Le comité fera‑t‑il réellement valoir ses droits devant la justice ? À ce stade, le calendrier des prochains concours ne mentionne pas de candidate officiellement nommée pour remplacer la destituée.
Pour les observateurs des concours de beauté, cette affaire illustre aussi la tension possible entre obligations contractuelles et attentes des titulaires de titres. Les modalités précises du contrat, qui ont motivé la rupture, restent le point central non éclairci par le communiqué du 3 septembre.