Miss France : témoignages anonymes d’agressions dans le livre d’Hubert Guérin, Laury Thilleman brise le silence — élection 2026 sous tension

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Dans un peu moins de trois mois, Angélique Angarni-Filopon devra remettre sa couronne de Miss France. Élue sous l’écharpe de Miss Martinique, la jeune femme verra bientôt le relais officiellement passé — mais l’ambiance autour du concours est loin d’être festive ces jours-ci.

Le livre qui bouscule le concours

La polémique est née de la parution, le 8 septembre, d’un ouvrage signé Hubert Guérin, intitulé Miss France : du rêve à la réalité (Éditions Verone). L’auteur, présenté comme le dernier collaborateur de Geneviève de Fontenay, y rapporte des témoignages anonymes d’anciennes candidates et d’anciennes Miss. Ces récits affirment que, entre 1990 et 2002, quelque 60 anciennes Miss ou candidates auraient été victimes de faits particulièrement graves, y compris des agressions sexuelles.

Ces allégations, si elles sont confirmées, remettent en question l’image de conte de fées traditionnellement associée au concours. Le livre a rapidement fait réagir et relancé un débat public sur la sécurité, la dignité et le respect au sein des concours de beauté.

Des prises de parole contrastées

Plusieurs anciennes Miss ont déjà pris la parole depuis la sortie du livre. Le 9 septembre, Laury Thilleman, Miss France 2011, a publié un message sur Instagram. Âgée de 34 ans, celle qui a reçu sa couronne des mains d’Alain Delon a d’abord fait part de son expérience personnelle : « Durant mon année de Miss, je n’ai ni été victime, ni témoin d’aucune forme d’agression. »

Elle a ajouté son soutien aux personnes qui auraient besoin d’aide, les encourageant « à porter plainte » et « en parler à des personnes de confiance ». La présentatrice de Rendez-vous en terre inconnue sur France 2 a par ailleurs exprimé son soutien « à la société Miss France ainsi qu’à Frédéric Gilbert », président de la société Miss France.

Avant elle, d’autres anciennes titulaires du titre, comme Diane Leyre, Sylvie Tellier, Iris Mittenaere ou Camille Cerf, avaient également pris la parole pour affirmer leur soutien et partager leur position. Leurs interventions forment une réaction publique notable, même si elles ne couvrent pas l’ensemble des témoignages anonymes publiés dans l’ouvrage.

La réponse officielle de la société Miss France

Le jour même de la sortie du livre, la société Miss France a publié un communiqué. L’organisation explique y avoir « pris connaissance des allégations » rapportées par l’ouvrage. Elle précise ensuite que, « s’ils étaient avérés, ces faits toucheraient à des sujets qui nous concernent tous profondément : la sécurité, la dignité et le respect de chaque femme ».

La direction ajoute enfin : « Si ces faits sont avérés », elle exprimera « sa solidarité » et son « soutien total envers les victimes ». Le communiqué invite également toute personne concernée à saisir les autorités compétentes. Ce geste marque la volonté de l’organisation d’afficher une position publique et de laisser la porte ouverte aux enquêtes éventuelles.

Une élection 2026 sous tension

À quelques mois de l’élection de Miss France 2026, le contexte est inédit. L’ombre des révélations et la tonalité des réactions publiques promettent de peser sur la prochaine édition. Les responsables du concours et les anciennes ambassadrices se retrouvent confrontés à la nécessité de répondre à des questions de sécurité et de prévention, tandis que les éventuelles procédures judiciaires pourraient modifier le calendrier ou l’ambiance entourant l’élection.

Pour l’heure, plusieurs éléments restent à éclaircir : les témoignages recueillis dans le livre sont pour beaucoup anonymes, et il revient aux autorités compétentes, le cas échéant, de traiter les signalements et d’établir les faits. La société Miss France a fait le choix, dans son communiqué, de reconnaître les allégations et d’appeler à la responsabilité des victimes et des institutions.

Dans ce climat de remise en question, la parole des concernées et la suite judiciaire éventuelle seront déterminantes pour l’image future du concours. Les prochains jours et semaines devraient voir d’autres prises de position et, potentiellement, des démarches judiciaires qui permettront de vérifier les récits publiés et de clarifier la situation pour les générations actuelles et futures de candidates.

À l’approche du sacre suivant, la question est désormais double : comment restaurer la confiance autour d’un concours historique, et quelles mesures concrètes seront mises en place pour garantir la sécurité et la dignité de toutes les participantes ? Les réponses ne pourront venir que d’enquêtes sérieuses et d’engagements publics assortis d’actions concrètes.

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