La course au titre de Miss France 2026 est lancée. Trente candidates, âgées de 18 à 30 ans, se trouvent actuellement en Martinique pour leur voyage de préparation. Elles auront quelques semaines pour se connaître et peaufiner leur préparation avant la cérémonie prévue le 6 décembre au zénith d’Amiens (Somme), pour la 96e élection de Miss France.
La soirée restera présentée par Jean‑Pierre Foucault, visage historique de l’émission sur TF1 depuis trente ans. À 77 ans, l’animateur est aux commandes d’une institution qui a sacré quelque 900 reines de beauté en trois décennies.
Des consignes de langage modifiées
Mais l’édition 2026 s’annonce différente à plus d’un titre. Le 12 novembre, sur le plateau de l’émission Tout beau tout neuf, Cyril Hanouna a annoncé une mesure surprenante, confirmée par sa chroniqueuse Shana Loustau : Jean‑Pierre Foucault sera « censuré » sur certains usages verbaux pendant la soirée.
Selon les informations divulguées dans l’émission, certaines formules jusque‑là courantes ne devront plus être employées. Pendant le défilé en maillot de bain, l’animateur ne pourra plus dire : « La température va monter d’un cran ». De même, lors des portraits, il lui sera interdit de qualifier une candidate de « pleine de charme » ou d’évoquer un « charme à la française ». Les consignes exigeraient désormais de valoriser « l’élégance » et « l’assurance » des candidates.
Réactions virulentes de personnalités télévisuelles
La révélation a suscité une réaction immédiate et vive de la part de Cyril Hanouna, ami de longue date de Jean‑Pierre Foucault. Sur le même plateau, il a dénoncé ces nouvelles règles en des termes forts : « C’est insupportable, ridicule », a‑t‑il déclaré, ajoutant ensuite : « C’est horrible ». Sa prise de position a été largement soutenue par ses chroniqueurs.
Géraldine Maillet, chroniqueuse de l’émission, a exprimé une position tranchée : « dans ce cas‑là, il faut supprimer le concours ». Cyril Hanouna a renchéri en se montrant résolument critique : « Voilà, il faut supprimer le concours. On est arrivé au bout du truc. C’est fini. Ils flinguent tout donc ils ont aussi flingué Miss France qui est notre rendez‑vous chaque année. »
Sur le ton de la déception, il a ajouté : « Ils m’ont passé l’envie de regarder ». À ce stade, Jean‑Pierre Foucault n’a pas publiquement réagi à ces annonces rapportées par l’émission.
Sur les réseaux, la nouvelle a été relayée avec un extrait du propos : « Les règles de #MissFrance durcissent ! Pendant le concours de beauté, l’animateur Jean‑Pierre Foucault n’aura plus le droit de dire : ‘La température va monter’ Qu’en pensez‑vous ? #TBT9 » (voir le message partagé avec la mention pic.twitter.com/O703mQ0ju0).
Entre tradition et modernisation
Les ajustements évoqués s’inscrivent dans un contexte plus large de remise à plat des codes entourant les concours de beauté, où le vocabulaire et la mise en récit des participantes suscitent désormais davantage d’exigences en matière de respect et d’image. Le choix de privilégier « l’élégance » et « l’assurance » illustre cette volonté d’évolution du discours autour des candidates.
Reste que l’annonce de ces nouvelles consignes, faite par un intervenant extérieur au dispositif officiel, pose des questions sur la manière dont les changements sont communiqués au public et aux principaux intéressés. Le 6 décembre apportera la réponse sur la façon dont ces directives seront appliquées en direct sur le plateau du zénith d’Amiens.
En attendant, la préparation des trente prétendantes se poursuit en Martinique, tandis que le débat sur les frontières entre tradition et modernité dans l’univers des concours de beauté continue d’alimenter les commentaires.
