Le compte à rebours est lancé : le 6 décembre prochain, à Amiens, 30 candidates tenteront de succéder à Angélique Angarni‑Filopon et de décrocher la couronne de Miss France 2026. Avant la cérémonie, les prétendantes suivent un parcours balisé : un séjour à l’étranger, un test de culture générale et plusieurs jours de préparation médiatique et technique.
Le séjour en Martinique et les règles strictes
Cette année, les prétendantes se sont rendues en Martinique pour leur séjour d’avant‑concours. C’est là que, selon Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France, des manquements au règlement auraient été constatés. Dans les colonnes du Parisien, il a évoqué « un rappel à l’ordre ferme de l’enjeu et des comportements à avoir » et assuré avoir « mis un tour de vis » face à « du laxisme chez certaines sur le respect des règles ».
Le président a précisé la nature de ces règles, jugées « simples, mais essentielles pour le respect du travail des équipes ». Il cite des exemples concrets : ne pas laisser traîner son gobelet après un café, ne pas laisser les maquilleurs ou coiffeurs ranger derrière soi, et ne pas décrocher le téléphone pendant une activité ou le HMC (habillage, maquillage, coiffure, NDLR). « Il y a eu du laxisme chez certaines sur le respect des règles. Il a fallu remettre un cadre », a‑t‑il ajouté.
Ces remarques visent à rappeler les obligations collectives autour de l’organisation d’un concours où la logistique et les équipes techniques jouent un rôle central. Frédéric Gilbert a expliqué que des rappels avaient été nécessaires pour garantir le bon déroulement des activités et le respect du travail des professionnels présents.
Le nom d’une candidate cité par un blogueur
Peu après ces déclarations, le blogueur Aqababe a publié sur ses réseaux sociaux le nom d’une candidate impliquée dans ces incidents : Miss Tahiti. Selon ses publications, elle aurait utilisé son téléphone à plusieurs reprises pendant le séjour, ce qui aurait entraîné des rappels collectifs. Aqababe rapporte qu’une fois, alors qu’elle était en HMC et en train d’être préparée pour une activité, Miss Tahiti aurait répondu à un appel — « visiblement rien d’urgent » — ce qui aurait conduit l’équipe à la prendre à part pour une « remontrance ».
Le blogueur indique également qu’une réunion de crise aurait été organisée pour réexpliquer à toutes les participantes les règles de savoir‑vivre applicables durant l’aventure Miss France. Ces éléments ont été relayés via les comptes du blogueur et n’ont pas été présentés comme une plainte officielle déposée par la Société Miss France.
Miss Tahiti prend la parole
Face aux rumeurs et aux publications en ligne, Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, a choisi de réagir publiquement. Dans un message relayé sur ses propres réseaux, elle assure : « J’ai adoré notre séjour en Martinique où j’ai mis un peu mon téléphone de côté pour vivre pleinement cette expérience unique. »
Elle ajoute vouloir « apporter [son] éclairage » sur les informations ayant circulé à son sujet. Selon elle, depuis le premier jour elle s’investit « avec sérieux, en donnant le meilleur d’elle‑même et toujours avec respect et bienveillance envers tout le monde, et particulièrement envers ceux qui m’entourent ». Elle conclut en rassurant : « Mon séjour s’est très bien passé et tout va bien de mon côté. »
La candidate réaffirme ainsi son attachement au bon déroulement du séjour et à la convivialité au sein du groupe. Elle espère, comme les 29 autres aspirantes, remporter la couronne lors de l’élection prévue le 6 décembre à Amiens.
À quelques semaines du grand soir, l’organisation et les candidates se préparent à clore cette période de sélection et de communication en vue du concours. Les rappels aux règles de vie collective montrent la volonté de la Société Miss France d’encadrer strictement les préparatifs, tandis que les intéressées disent vouloir se concentrer sur la compétition et leur représentation régionale.
