À peine couronnée Miss France 2026, l’élection est rattrapée par une polémique en coulisses. Samedi 6 décembre 2025, une vidéo diffusée sur X par le blogueur Aqababe a provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux. On y voit Miss Aquitaine, déçue de ne pas figurer dans le Top 12, commenter le classement en compagnie de Miss Provence, Julie Zitouni. La séquence contient deux répliques qui ont déclenché l’orage : « C’est quoi ce Top 12 ? Allo la Terre ! » et, de la part de Miss Provence, une phrase immédiatement jugée choquante : « Toutes des grosses p… ».
L’incident filmé et sa viralité
L’extrait partagé samedi a rapidement fait le tour des plateformes. En quelques heures, il a été repris et commenté massivement, alimentant indignation et débats. Le contexte — des candidates hors du Top 12 face à une gagnante récemment sacralisée — a amplifié la portée de la séquence.
La vidéo, d’origine publique, montre une scène informelle, hors antenne, mais suffisante pour que les mots employés soient jugés incompatibles avec l’image qu’on attend d’un concours prônant respect et bienveillance. L’usage d’un terme injurieux, même dans un registre familier, a suscité une réaction immédiate de la part des internautes et des observateurs du milieu.
Les excuses de Julie Zitouni et leurs limites
Le dimanche 7 décembre 2025, Julie Zitouni est sortie du silence via sa story Instagram pour tenter d’éteindre la polémique. Elle écrit que « Les mots que j’ai prononcés sont maladroits et ne reflètent absolument pas ce que je pense des candidates ». Elle explique avoir employé le terme « dans un sens familier », voulant signifier « les veinardes, les chanceuses », et assure s’être excusée en privé auprès des jeunes femmes visées. « Je regrette profondément », conclut-elle, précisant prendre « la responsabilité » de sa maladresse.
Cependant, ces explications n’ont pas apaisé tout le monde. De nombreux internautes ont jugé l’excuse insuffisante, estimant que l’insulte reste telle, quel que soit le contexte supposé du « sens familier ». Pour certains, la réplique a été perçue comme révélatrice d’un manque de considération, et non comme une simple maladresse verbale.
Un climat déjà tendu
La sortie de Miss Provence ne survient pas dans le vide. Auparavant, Miss Aquitaine avait publiquement contesté le Top 12, manifestant son désaccord avec le classement. Par ailleurs, une autre candidate, Miss Normandie, a été remarquée pour avoir liké des commentaires remettant en cause le sacre d’Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti. Ces éléments ont contribué à alimenter la perception d’un climat interne agité, renforçant l’attention portée sur chaque parole et geste.
La réaction officielle du comité Miss PACA
Face à la montée de la polémique, le comité Miss PACA a publié un communiqué pour réagir publiquement. Le texte condamne « l’usage de termes inappropriés », rappelant qu’ils « n’ont pas leur place » au sein d’une organisation qui affirme promouvoir respect et bienveillance. Le comité souligne aussi le fait que Julie Zitouni ait reconnu sa faute et pris la parole, tout en affirmant son « engagement absolu » à protéger les candidates et l’intégrité du concours.
Le communiqué vise à encadrer la situation et à rassurer sur la position officielle de l’organisme régional. Néanmoins, aux yeux de certains observateurs et d’une partie du public, ces mots institutionnels ne suffisent pas à effacer l’incident ni ses répercussions sur l’image collective des participantes.
En quelques heures, Miss Provence s’est retrouvée dans une position délicate : ses excuses publiques ont cherché à réduire la polémique, mais le débat sur la portée et la gravité de ses propos se poursuit. À ce stade, la tempête médiatique semble loin d’être totalement retombée, et la question de la gestion de l’image des candidates par les instances du concours reste posée.
