Le concours Miss France poursuit sa mue. Selon les informations du Parisien, la sécurité des candidates est devenue une priorité et plusieurs volets de l’organisation ont été repensés depuis la prise de fonctions de Frédéric Gilbert, qui a succédé à Sylvie Tellier.
Le règlement, la communication et l’encadrement ont fait l’objet d’ajustements destinés, d’après le quotidien, à mieux protéger et accompagner les participantes. Même l’animation du concours, historiquement incarnée par Jean-Pierre Foucault, a été adaptée dans ce cadre de renouvellement.
Ce que rapporte Sébastien Cauet sur les nouvelles consignes
Dans son morning sur Europe 2, ce jeudi 13 novembre 2025, l’animateur Sébastien Cauet a dressé un portrait précis des changements qu’il dit avoir appris. « On ne parlera plus de ‘Miss pleines de charme’ ou de ‘charme à la française’, ces expressions seront bannies en 2025 », a-t-il déclaré, citant des modifications de langage et d’approche.
Toujours selon ses propos, l’organisation souhaiterait désormais privilégier des termes comme « élégance » et « assurance », et limiter les références à une « sensualité forcée ». L’expression « la température va monter d’un cran » devrait elle aussi disparaître, a ajouté Cauet, en expliquant que le passage en maillot restera, mais avec un traitement moins suggestif.
Autre précision rapportée par l’animateur : les candidates devraient pouvoir choisir elles-mêmes leur maillot de bain pour les shootings. Cauet a présenté ces mesures comme une volonté d’échapper aux sous-entendus et aux codes jugés trop sexualisés.
Une critique nette de la part de l’animateur
Sébastien Cauet n’a pas caché son incompréhension face à ces évolutions. « À force de mettre des règles, ce n’est plus une élection de Miss France », a-t-il pesté. Pour lui, l’essence du concours repose sur la sélection de femmes pour leur beauté et leur présentation sur un podium, maillot compris.
Il est allé plus loin en affirmant que l’organisation, en s’éloignant de ce principe originel, risquait de vider l’élection de sa substance. « Ce n’est plus dans l’air du temps de sélectionner des femmes pour leur beauté. (…) La société ne va plus dans le sens d’une élection de Miss », a-t-il ajouté, estimant que ces transformations fragilisent le concept même du concours.
Un extrait de son intervention a été relayé et commenté sur les réseaux sociaux, accompagné d’un message l’accusant de fustiger ce qu’il présente comme une forme de « wokisme » suite à la révision du passage en bikini. Voir le tweet : pic.twitter.com/ry5koKNVgd.
Entre modernisation et préservation d’une tradition
Les modifications évoquées traduisent une double tension. D’un côté, l’organisation de Miss France semble engager une mise à jour des pratiques pour mieux répondre aux enjeux de sécurité et aux attentes d’un public et d’une société en mutation. De l’autre, ces mêmes changements provoquent des réactions vives chez des personnalités attachées à l’identité traditionnelle du concours.
Le remplacement progressif de formulations, la redéfinition du rôle des candidates et l’autonomie donnée pour le choix des tenues montrent une volonté de professionnalisation et de protection. Elles répondent, selon le Parisien, à une préoccupation de fond : encadrer davantage les participantes, tant sur le plan médiatique que logistique.
Pour les défenseurs de la nouveauté, ces mesures permettent de recentrer l’élection sur des critères d’élégance et d’assurance plutôt que sur une forme de mise en scène jugée datée. Pour les opposants, comme l’a illustré le point de vue de Sébastien Cauet, ce recentrage équivaudrait à altérer le caractère même d’une compétition fondée historiquement sur l’apparence.
Sans annonce officielle détaillée diffusée par l’organisation au moment des déclarations rapportées, le débat reste ouvert. Il reflète la difficulté à concilier respect des concurrentes, modernisation du format et attachement aux codes qui ont longtemps défini Miss France.


