Miss France 2026 : destitution de Miss Aquitaine et Miss Provence après une vidéo insultante — débat sur responsabilité, excuses publiques et harcèlement en ligne

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L’élection de Miss France 2026, diffusée ce week-end sur TF1, a été éclipsée par une polémique née d’une vidéo filmée en coulisses. Deux candidates régionales, Miss Aquitaine Aïnhoa Lahitete et Miss Provence Julie Zitouni, ont été destituées après la diffusion d’images qualifiées « affligeantes » par Frédéric Gilbert, président du comité Miss France. Sur ces séquences, relayées massivement sur les réseaux sociaux, les deux jeunes femmes commentent vulgairement l’annonce du Top 12 dans lequel elles ne figurent pas, allant jusqu’à qualifier certaines concurrentes de « grosses putes ». La sanction prise par les comités régionaux soulève aujourd’hui autant d’interrogations que la diffusion initiale : si la destitution a été jugée nécessaire, l’ampleur des attaques et des pressions en ligne contre les deux ex-Miss inquiète l’entourage du concours.

La vidéo et la réaction immédiate

Les images, filmées en coulisses, montrent une réaction de colère et de frustration de la part d’Aïnhoa Lahitete et de Julie Zitouni au moment de l’annonce du Top 12. Le langage employé a rapidement choqué les internautes, les téléspectateurs du concours et les responsables de l’organisation. La diffusion virale sur les plateformes sociales a accéléré la réponse institutionnelle : les comités régionaux d’Aquitaine et de Provence ont annoncé, dès le lendemain, la destitution des deux candidates.

Frédéric Gilbert a qualifié la vidéo « d’affligeante », rappelant l’image et l’exemplarité attendues de toutes les ambassadrices du concours. Sur le plateau de C à vous, Sylvie Tellier a insisté sur la nécessité de maintenir cette exigence : « Exemplarité, c’est ce qu’on attend des Miss aujourd’hui », a-t-elle déclaré, ajoutant que « la destitution était assez logique. Si on laisse passer ça… » Ces propos traduisent la position officielle : un manquement public à la conduite attendue justifie une sanction.

Excuses et tentatives d’apaisement

Face à l’ampleur de la polémique, Julie Zitouni a publié un long texte pour tenter d’apaiser la situation, expliquant regretter profondément ses propos. Aïnhoa Lahitete a également exprimé ses regrets, consciente de l’impact de la séquence. Ces excuses publiques traduisent une volonté de reconnaissance de la faute, sans pour autant effacer le geste ni dissiper immédiatement la colère suscitée par la vidéo.

Malgré les aveux de remords, la sanction et la dimension médiatique de l’affaire ont provoqué des réactions contrastées. Pour certains, la destitution était une mesure proportionnée pour préserver l’image du concours. Pour d’autres, la diffusion de la vidéo et l’emballement sur les réseaux sociaux multiplient les dommages causés aux intéressées, au-delà d’une sanction administrative.

Fermeté de la direction et inquiétude face aux débordements

Sylvie Tellier, tout en condamnant fermement les propos, a fait part sur le plateau d’une inquiétude concernant la surenchère médiatique et les attaques personnelles : « C’était un peu violent quand même, même si elles se sont excusées. » Elle a rappelé que les règles étaient claires mais a aussi tempéré le ton en demandant à recentrer le débat : « Elles ont dérapé, elles ont été sanctionnées, point. On passe à autre chose. Elles n’ont tué personne. »

Présente également sur le plateau, Miss France 2022 Diane Leyre a condamné les injures proférées par les deux candidates mais a estimé que la réaction du public et les menaces éventuelles allaient trop loin : « Cela va trop loin. Elles ont eu un mauvais comportement, mais de là à recevoir des menaces… Tout a ses limites. » Ces mots soulignent la distinction faite par plusieurs voix publiques entre la sanction disciplinaire et l’excès des représailles en ligne.

Le point le plus préoccupant pour l’entourage du concours reste le harcèlement subi par les deux ex-Miss depuis la diffusion de la vidéo. L’article original mentionne des menaces et un climat d’hostilité qui inquiète les responsables, sans toutefois détailler la nature exacte ou l’origine de ces attaques. Cette absence de précisions empêche, pour l’heure, d’évaluer pleinement l’ampleur et la gravité des pressions exercées.

En l’état, l’affaire illustre deux dimensions d’un même problème : la responsabilité des candidates à représenter des valeurs publiques et la capacité des réseaux sociaux à amplifier une faute jusqu’à en faire un jugement social permanent. La décision de destitution vise à préserver l’institution; la réaction du public interroge, elle, sur les limites de la réprobation en ligne et sur la protection des personnes au cœur d’une polémique médiatique.

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