Quelques heures avant la cérémonie de Miss France 2026, programmée ce samedi 6 décembre 2025 au Zénith d’Amiens, Cindy Fabre a annoncé qu’elle ne serait pas présente. Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, l’ancienne reine de beauté a expliqué la raison de son absence : « je n’ai pas été invitée. Je n’ai reçu aucun carton d’invitation, aucun e-mail, aucun coup de fil ». Elle a ajouté qu’il ne fallait « pas inventer d’histoire ».
Une annonce surprise à la veille du concours
Selon ses propos, la décision d’être absente ne relève pas d’un désintérêt mais d’un simple constat : « Est‑ce étonnant ? Non plus », a‑t‑elle déclaré. Cindy Fabre a assuré avoir déjà été, par le passé, « un peu blacklistée pendant des années » et a même confié avoir parfois dû acheter ses propres places pour assister au concours en tant que spectatrice faute d’invitation officielle.
Cette déclaration intervient à quelques heures du déroulement du concours national, et prend un relief particulier au regard de son parcours : élue Miss France en 2005, elle avait repris les rênes de l’organisation en 2022, succédant à Sylvie Tellier.
Un mandat de trois ans et un départ officialisé en janvier 2025
Le 22 janvier 2025, Cindy Fabre annonçait officiellement son départ de la direction du concours, après trois ans à la tête de l’organisation. Dans sa communication, elle a précisé que sa collaboration avec la société Miss France prenait fin « d’un commun accord » et évoquait sa volonté de « réécrire [son] chemin ».
Du côté de la société Miss France, il a été précisé que son contrat de prestation, en tant que cheffe de projet via une agence événementielle externe, n’avait pas été renouvelé. Le président de Miss France, Frédéric Gilbert, a de son côté tenu à préciser que ce départ n’était pas la conséquence d’un licenciement ou d’un scandale, mais qu’il correspondait à la fin normale d’un engagement contractuel.
Ces explications institutionnelles n’ont pas empêché l’ancienne directrice d’exprimer publiquement son incompréhension et sa déception, notamment sur la manière dont certaines décisions d’invitation sont prises.
Des relations tendues avec l’organisation
En revenant sur son expérience au sein du concours, Cindy Fabre a affirmé qu’elle avait souhaité, pendant son mandat, que « personne ne soit écarté, toutes générations confondues ». Elle a insisté : « N’allons pas dire qu’il y a une famille de Miss », avant d’ajouter que la réalité était parfois plus complexe : « certains se tirent dans les pattes, d’autres non ».
Elle a également dénoncé l’influence de certains acteurs internes : « tout ce qui concerne l’organisation, ils ont un peu le droit de vie ou de mort sur vous ». Plus emphatique, elle a déclaré : « Je déteste cracher dans la soupe mais au final, quand la recette de la soupe n’est plus la même… Il faut arrêter de se mentir et arrêter de vous mentir. Je suis peut‑être trop entière, trop sincère. Je ne pense pas forcément mériter ça, je n’ai jamais rien fait de mal, au contraire, toujours dans le respect mais les intérêts personnels d’autres personnes sont plus importants que le reste. »
Ces mots laissent transparaître une volonté de tirer un trait sur une période conflictuelle et de expliquer publiquement les raisons qui, selon elle, ont pu conduire à son absence d’invitation pour l’édition 2026.
Un héritage et des questions en suspens
L’histoire de Cindy Fabre avec Miss France se lit en deux temps : une couronne obtenue en 2005, puis trois années à la direction du concours à partir de 2022. Son départ officiel en janvier 2025, présenté comme amiable par les parties, n’a pas empêché une relation qui paraît aujourd’hui distendue entre elle et l’organisation.
À quelques heures de l’élection, son annonce ravive les interrogations sur les coulisses et la manière dont sont gérées les invitations et les liens avec les anciennes Miss. Cindy Fabre a choisi de rendre publiques ses frustrations ; l’organisation, elle, a donné jusqu’ici des explications contractuelles et formelles.
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