Lorsque la pandémie de Covid-19 a frappé la France, l’exécutif a déclenché une mobilisation généralisée pour se procurer masques, gel hydroalcoolique et vaccins, tout en lançant une vaste campagne de prévention face à l’urgence sanitaire. Très vite, l’opinion s’est polarisée : d’un côté, ceux qui ont accepté la vaccination sans hésiter ; de l’autre, des sceptiques et des opposants à la politique sanitaire, parmi lesquels plusieurs personnalités publiques.
Jean‑Marie Bigard : figure du mouvement anti‑vaccin
Parmi les célébrités qui se sont faites entendre, on compte Francis Lalanne, Zaz et Jean‑Marie Bigard. L’humoriste, alors âgé de 71 ans, est devenu l’une des voix les plus visibles de la contestation. Il a participé à des manifestations et n’a pas craint les formules choc : il a ainsi comparé le pass sanitaire à « l’étoile jaune » imposée aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, une sortie qui lui a valu de vives réactions.
Marlène Schiappa, alors ministre chargée de la Citoyenneté, a notamment condamné cette comparaison en imputant les propos à ce qu’elle a qualifié de « ravages de l’alcoolisme ». Ces échanges illustrent à quel point le débat sur la vaccination et les mesures sanitaires a été profondément politisé et émotionnel.
Un message Instagram qui relance la question familiale
Le 28 novembre, la scène privée du couple a de nouveau attiré l’attention. Sur sa story Instagram, Lola Marois, compagne de Jean‑Marie Bigard et comédienne de 43 ans, a publié une photo la montrant au canapé, un plaid sur les genoux, aux côtés de leur fils Jules. Les deux semblent malades et l’actrice commente la situation par un court message : « J 6 pour mon fils et 4 pour moi. L’année prochaine, je me vaccine direct. »
Ce message, sobre et sans emphase, relance une question concrète : Jean‑Marie Bigard acceptera‑t‑il de faire vacciner ses enfants si Lola franchit le pas ? Le couple a deux jumeaux, Jules et Bella, nés très prématurément en novembre 2012, une donnée de contexte qui peut peser dans les décisions de santé familliales.
Position incertaine et potentiel de tension
Jean‑Marie Bigard a construit une grande partie de son image publique sur la franchise et la provocation. S’il n’a jamais hésité à exposer ses opinions en place publique, il n’est pas possible, à partir des éléments publics disponibles, d’affirmer qu’il ait modifié sa position face à la vaccination depuis ses déclarations et ses mobilisations passées. Le post de Lola Marois indique en revanche une évolution possible de sa propre attitude : elle annonce clairement son intention de se faire vacciner « l’année prochaine ».
Il est raisonnable d’attendre que des discussions aient lieu au sein du couple, d’autant que les décisions concernant la santé d’enfants nés très prématurément relèvent souvent de considérations médicales et personnelles sensibles. Jean‑Marie Bigard, fidèle à son franc‑parler, pourrait choisir de s’exprimer publiquement si le sujet s’envenime ou si la décision du couple devient une question médiatique.
Ce que disent les faits et ce qui reste incertain
Faits avérés : Jean‑Marie Bigard a pris des positions publiques hostiles à certaines mesures sanitaires et a participé à des manifestations contre la politique vaccinale. Lola Marois a publié la story Instagram mentionnée ci‑dessus le 28 novembre, écrivant : « J 6 pour mon fils et 4 pour moi. L’année prochaine, je me vaccine direct. » Les jumeaux Jules et Bella sont nés très prématurément en novembre 2012.
Éléments non établis : il n’existe pas, à ce jour, de déclaration publique confirmant que Jean‑Marie Bigard a changé d’avis sur la vaccination ni d’annonce officielle détaillant des choix médicaux futurs pour leurs enfants. Toute hypothèse selon laquelle il accepterait de faire vacciner ses enfants relève donc de la spéculation tant qu’une prise de parole claire ne sera pas publiée par l’intéressé.
En attendant, l’épisode illustre la manière dont les questions sanitaires, même traitées au sein d’une sphère intime, peuvent rapidement devenir un sujet d’intérêt public lorsque des personnalités médiatiques sont concernées. Les réseaux sociaux, par leur immédiateté, continuent d’alimenter ces débats et de faire émerger des tensions potentielles au sein de couples connus, lorsque convictions personnelles et préoccupations de santé se confrontent.


