Une nouvelle plainte et des souvenirs douloureux
Une ancienne compagne de Jean Imbert a déposé une nouvelle plainte, révèle La Tribune dimanche. Selon le journal, cette femme, identifiée sous le prénom d’emprunt Lucie, accuse le chef célèbre d’actes de violence commis au cours d’une relation qui aurait débuté en 2010, alors qu’elle avait 19 ans et venait d’être embauchée comme serveuse au restaurant l’Acajou.
Ces allégations interviennent alors qu’une enquête pour violences conjugales a déjà été ouverte. L’ancien vainqueur de Top Chef s’est mis à l’écart de ses établissements depuis l’ouverture de cette procédure, indique la presse.
Les faits rapportés par la plaignante
Lucie raconte une relation qui a rapidement viré au cauchemar. « Il avait dix ans de plus que moi, je l’admirais », confie-t-elle à La Tribune dimanche. Elle décrit une atmosphère de dénigrement et de brimades: « Il me rabaissait. Ses mots étaient durs. »
Parmi les faits évoqués figure un épisode au cours duquel elle aurait été expulsée de l’appartement du couple en pleine nuit. Peu après, raconte-t-elle, elle aurait allumé une cigarette en défi, alors qu’il lui interdisait de fumer. « Il me l’a prise des mains et l’a écrasée sur mon épaule, à trois reprises », assure-t-elle, ajoutant avoir reçu des griffures au visage.
Lucie affirme également qu’après la victoire de Jean Imbert à Top Chef, celui-ci n’aurait montré aucune attention à son égard. En colère, elle lui aurait fait remarquer son silence. « Il s’est levé et m’a mis une grosse claque au niveau de l’oreille », rapporte-t-elle. Le couple aurait par la suite mis fin à leur relation.
Revirement et prise de parole
La Tribune dimanche précise qu’en février 2025 Jean Imbert aurait contacté Lucie pour lui demander de rédiger un texte affirmant qu’il n’avait jamais été violent avec elle. Touchée, elle aurait accepté de rédiger ce témoignage, selon le journal.
Quelques semaines plus tard, Lucie affirme s’être ravisée après avoir lu, dans Elle, les témoignages de quatre autres ex-compagnes du chef. Dévastée par ces lectures, elle indique avoir décidé de prendre la parole en août, à la suite d’une publication d’Alexandra Rosenfeld. Ces éléments, tels que rapportés par la presse, montrent un parcours de doute et de retournement chez la plaignante.
Réactions et suite judiciaire
Jean Imbert nie les faits qui lui sont reprochés. Ses avocats soulignent que la justice examinera les revirements allégués de la plaignante ainsi que les éléments matériels présentés. Ils insistent également sur le principe selon lequel c’est la procédure judiciaire qui doit établir la réalité des faits.
Du côté des établissements du chef, la presse rapporte qu’il a choisi de se mettre à l’écart depuis l’ouverture de l’enquête, afin de ne pas interférer avec l’instruction et pour préserver ses équipes.
Pour l’heure, les accusations sont portées devant la justice et restent au stade des diligences et des vérifications. Les récits publiés dans La Tribune dimanche et les témoignages regroupés dans Elle ont relancé l’attention médiatique autour de cette affaire.
Contexte et prudence factuelle
Il convient de rappeler que les éléments présentés dans cet article sont basés sur les informations publiées par La Tribune dimanche et par Elle. Les faits allégués par Lucie sont, à ce stade, des accusations qui seront examinées par les autorités compétentes. Jean Imbert continue de nier les violences qui lui sont imputées, et ses avocats attendent que la justice fasse la lumière sur ces déclarations et sur les preuves matérielles éventuelles.
Cette affaire intervient dans un contexte médiatique sensible où les témoignages de victimes présumées ont pris une place importante dans l’espace public. Les enquêtes en cours détermineront la portée et la véracité des accusations formulées.
Les noms des publications et des personnes citées — La Tribune dimanche, Elle, Alexandra Rosenfeld — figurent dans les sources qui ont relayé ces éléments. La procédure judiciaire et les éventuelles décisions des autorités permettront d’éclaircir définitivement cette affaire.


