Florence Porcel accuse France Inter de minimiser les violences de Serge Gainsbourg, évoque des faits « au minimum incestuels » visant Jane Birkin et Charlotte

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Florence Porcel a pris la parole sur les réseaux sociaux pour exprimer son vif mécontentement après la rediffusion sur France Inter d’une émission consacrée à Serge Gainsbourg. Connue pour son franc-parler, l’autrice a dénoncé une mise en récit qu’elle estime partielle et complaisante, et a demandé que l’on cesse selon elle de « faire l’aveugle » face aux aspects les plus controversés de la carrière et de la vie privée du chanteur.

Une critique ciblée de la rediffusion

Sur Instagram, Florence Porcel a commencé son intervention par une formule nette : « Cessons la cécité sur Serge une bonne fois pour toutes ». Elle condamne la tonalité générale de la rediffusion, qu’elle juge trop indulgente. Selon elle, l’émission a certes replacé certains éléments dans leur contexte historique, mais elle aurait occulté ou minimisé des faits qu’elle considère essentiels pour comprendre l’artiste.

La chroniqueuse reproche en particulier aux journalistes d’avoir survolé les accusations de violences portées à l’encontre de Serge Gainsbourg pendant sa relation avec Jane Birkin. « Elle est partie parce que Gainsbourg était violent, ce qu’il a admis publiquement et ce qu’elle a écrit dans un livre paru en 2018 », écrit-elle, résumant ainsi son argumentation. Dans son message, elle insiste sur le fait que ces aspects de la relation n’ont pas été traités avec la même attention que la dimension artistique ou provocatrice du chanteur.

Interrogations sur l’inceste et la responsabilité du média

Florence Porcel a aussi abordé la question délicate des propos liés à l’inceste, évoquant la relation entre Serge Gainsbourg et sa fille Charlotte. Elle note que le récit diffusé par France Inter reprend la défense de Gainsbourg, qui niait toute relation incestueuse, mais considère que, même en l’absence d’une relation explicitement qualifiée comme telle, les éléments disponibles rendent la situation « au minimum, incestuelle », selon ses mots.

Elle n’a pas ménagé non plus l’invité de l’émission, le chanteur et compositeur Alex Beaupain, qu’elle juge « à côté de la plaque » dans ses interventions. Cette adresse critique à la fois aux intervenants et au choix de rediffusion vise, selon Porcel, la responsabilité éditoriale de France Inter : a-t-on fait le bon choix en proposant cette rediffusion sur le service public ?

Florence Porcel conclut son message en appelant à davantage de vigilance. « Parce que j’en ai un peu ras-le-bol qu’on glorifie ce type épouvantable et violent, surtout sur le service public, surtout quand il y avait le choix de rediffuser autre chose. Serge Gainsbourg Merci, France Inter, de rester vigilant à l’avenir sur vos choix de rediffusion », peut-on lire dans sa publication.

Elle accompagne son propos d’une interpellation directe à France Inter et publie son texte sur Instagram, plateforme où elle est régulièrement active et où elle n’hésite pas à commenter l’actualité culturelle.

Contexte et limites de la prise de parole

La sortie de Florence Porcel intervient dans un débat plus large sur la manière de traiter des figures artistiques complexes, dont le génie créatif coexiste parfois avec des comportements condamnables. Son intervention souligne la difficulté pour les médias de concilier hommage culturel et prise en compte des accusations personnelles qui entourent certains artistes.

Il convient de noter que l’article original rapportait les affirmations de Porcel telles quelles. Les éléments qu’elle énonce — violences présumées, écrits de Jane Birkin en 2018, défense de Gainsbourg sur la question incestuelle — sont présentés par elle comme des faits ou des interprétations. Le public et les rédactions restent confrontés à la tâche de vérifier et de recadrer ces propos à partir de sources directes et d’archives lorsque cela est nécessaire.

La polémique soulève aussi une question récurrente : quel ton adopter sur les ondes publiques quand il s’agit de figures désormais historiques ? Pour Florence Porcel, la réponse est claire : la vigilance et l’équilibre doivent primer afin d’éviter toute forme de glorification qui, selon elle, éluderait des réalités dérangeantes.

Sa mise au point sur Instagram prolonge ainsi un débat qui dépasse la seule rediffusion et renvoie à la responsabilité des médias dans le traitement des icônes culturelles.

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