Mauvaise passe pour Fianso : le rappeur a de nouveau croisé la route de la justice après un excès de vitesse sur l’autoroute, selon plusieurs sources concordantes, dont Actu78 et Télé 7 Jours. L’artiste, âgé de 39 ans, a été placé en garde à vue dans la nuit du 27 au 28 septembre 2025 après avoir été intercepté au volant d’un véhicule haut de gamme sur l’A10.
Interpellation sur l’A10 et constat des forces de l’ordre
Les faits se sont déroulés à hauteur de Longvilliers, dans les Yvelines. Les gendarmes ont repéré et intercepté le véhicule de l’artiste vers 1h20 du matin, indique Actu78. Selon les premières constatations, la vitesse relevée s’établissait à 188 km/h pour une vitesse maximale autorisée de 130 km/h sur l’autoroute concernée.
Sur le procès-verbal toutefois, les militaires ont retenu une vitesse de 178 km/h, précision reprise par nos confrères. Lors des vérifications administratives, ils ont découvert que le permis de conduire de Fianso était suspendu et que l’auteur des faits était en situation de récidive. Ces éléments ont conduit au placement en garde à vue de l’artiste.
De la garde à vue à la comparution : la procédure en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité
Déféré le lundi 29 septembre 2025 dans l’après-midi, le rappeur a été jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), procédure pénale permettant d’homologuer un accord entre le prévenu et le parquet. Selon les informations publiées par Télé 7 Jours et Actu78, le parquet a proposé une peine comprenant plusieurs volets : trois mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 750 euros, l’annulation du permis de conduire assortie d’une interdiction de le repasser pendant six mois, ainsi que la confiscation du véhicule.
Devant le juge homologateur, la sévérité de la situation a été rappelée. « Vous commencez à être connu pour des délits routiers… ça commence à faire beaucoup », aurait lancé le magistrat, citation rapportée par Actu78.
Fianso a reconnu sa responsabilité. « Je sais Monsieur. Je prends pleinement conscience de la situation », a répondu, selon les mêmes sources, l’artiste au tribunal.
Son avocat a tenté de nuancer le tableau en plaidant les circonstances : « Il n’a tué personne. Il était assuré. Il n’avait pas consommé d’alcool ou de stupéfiants. Et il n’a mis la vie de personne en danger. On a accepté un peu contraints… », a déclaré la défense, toujours d’après les médias ayant couvert l’audience.
L’accord a finalement été signé par le rappeur, qui a accepté la peine et la confiscation de sa Mercedes, estimée à environ 100 000 euros, précisent nos confrères. Le magistrat a également précisé que les trois mois de prison ferme ne seraient pas exécutés, sauf en cas de nouveau délit commis dans les cinq années à venir.
Image publique et conséquences
Figure médiatique du rap et de l’écran, Fianso est aussi connu pour ses apparitions publiques et ses prises de parole musclées. Il avait récemment fait parler de lui pour son échange vif avec Yann Barthès lors d’un passage dans l’émission Quotidien, un épisode qui avait déjà attiré l’attention sur son tempérament et son image publique.
Cette nouvelle affaire s’ajoute à une série d’incidents routiers déjà signalés dans le passé, et le rappel du juge souligne le poids de ces antécédents dans l’appréciation des faits. La peine proposée par le parquet, acceptée par l’intéressé, vise à sanctionner l’infraction tout en évitant l’incarcération immédiate, sous réserve du bon comportement futur de Fianso.
Sur le plan pratique, l’annulation du permis et l’interdiction de le repasser pendant six mois entraîneront des contraintes immédiates pour l’artiste, qui perd de surcroît son véhicule de prestige à la suite de la décision de confiscation.
Les éléments rapportés ici reposent sur les articles publiés par Actu78 et Télé 7 Jours. Les chiffres, citations et le calendrier des faits ont été conservés et reformulés pour clarifier la chronologie et les conséquences judiciaires.


