Qui succédera à Louane ? Quel artiste français aura la lourde tâche de représenter la France lors du 70e concours de l’Eurovision, programmé au printemps prochain à Vienne en Autriche ? La grande finale aura lieu le 16 mai prochain, un an après la victoire de JJ avec son tube Wasted Love. À cinq mois de l’événement, le concours européen fait déjà parler de lui, mais pour des raisons politiques autant que musicales.
Une édition marquée par des absences liées à la géopolitique
Sur les 40 pays traditionnellement engagés, 35 ont d’ores et déjà confirmé leur participation au concours. Cinq pays ont toutefois annoncé qu’ils ne se rendraient pas à Vienne : l’Espagne, l’Irlande, l’Islande, les Pays-Bas et la Slovénie. Ces retraits s’expliquent, selon les informations disponibles, par la présence d’Israël au plateau, alors que les tensions entre le Hamas et Tel Aviv restent vives.
Cette situation rappelle que l’Eurovision, malgré son format festif et culturel, peut se retrouver pris dans des controverses internationales. L’an dernier déjà, la présence d’un artiste israélien sur scène avait suscité des remous. Cette fois encore, des appels au boycott se multiplient, au point d’entacher l’atmosphère autour d’une compétition qui, à l’origine, veut avant tout mettre en avant la chanson et la diversité culturelle.
Stéphane Bern déplore les appels au boycott
Stéphane Bern, voix française de l’Eurovision pour France Télévisions depuis 2015, a pris position publiquement. Interrogé par Télé-Loisirs, l’animateur a exprimé sa déception face aux protestations et aux retraits. « Je suis un peu navré de voir ça… », a-t-il déclaré.
L’homme de télévision, âgé de 62 ans, a défendu la séparation entre culture et politique : « Si on veut que l’Eurovision reste l’Eurovision, ça doit être un concours de chant. On doit défendre les artistes et la culture. Et les artistes n’ont pas à faire de politique. » Il a ajouté : « Je pense aux chanteurs de tous les pays, ils font leur métier d’artistes et ils ne mettent pas de bombes, ils ne s’attaquent à personne, ils ne font que chanter […] Je crois qu’il ne faut pas mélanger la culture et la politique. »
Ses propos reflètent une inquiétude sur l’avenir du concours : si les tensions internationales continuent d’influencer qui vient chanter et qui boycott, l’événement pourrait perdre une part de son caractère rassembleur.
Un calendrier chargé pour Stéphane Bern en 2026
Au-delà de l’Eurovision, Stéphane Bern prépare une année 2026 déjà chargée. Après les fêtes, il s’apprête à entamer les répétitions pour la quinzième saison de Danse avec les stars, un défi inédit pour le passionné de patrimoine. Cette participation s’inscrit dans un calendrier médiatique dense pour l’animateur, qui multiplie interventions et engagements télévisuels.
La promotion de cette prochaine saison de Danse avec les stars sera menée aux côtés de personnalités connues. Parmi les noms cités figurent l’acteur Gilles Lellouche, Angélique Angarni-Filopon, la nageuse Laure Manaudou et Julien Lieb, présenté comme l’ami de Pierre Garnier. Le contraste entre l’actualité politique pesante autour de l’Eurovision et l’ambiance populaire et divertissante de l’émission de danse illustre la diversité des missions médiatiques de Stéphane Bern.
Entre musique, politique et télévision
À cinq mois de la finale viennoise, plusieurs questions restent ouvertes : qui portera les couleurs de la France ? Comment l’organisation du concours gérera-t-elle les tensions diplomatiques ? Et les appels au boycott finiront-ils par réduire encore la liste des participants ?
Pour l’heure, l’Eurovision continue de susciter un grand intérêt médiatique et populaire. Mais l’édition 2025 apparaît d’ores et déjà comme emblématique d’une époque où la culture et la politique se croisent inévitablement, au grand regret des observateurs comme Stéphane Bern qui plaident pour la préservation d’un espace artistique neutre.
