Une enquête explosive, publiée par le New York Times et relayée par TMZ et d’autres médias, met en lumière des accusations graves visant Errol Musk, le père d’Elon Musk. Selon ces révélations, Errol serait accusé d’abus sexuels sur plusieurs de ses enfants et beaux‑enfants sur une période de plus de trente ans. Ces allégations, certaines visant des mineurs, ont déclenché stupeur et interrogation au sein de la famille et dans l’espace public.
Les accusations et le récit chronologique
Le récit des faits, tel que présenté par l’enquête, s’étend de 1993 à 2023. Les premières allégations remontent à 1993, quand une belle‑fille âgée de 4 ans aurait dit à sa famille qu’Errol l’avait touchée de manière inappropriée au domicile familial. Dix ans plus tard, toujours selon les mêmes sources, la même femme aurait surpris Errol en train de renifler ses sous‑vêtements.
Plus récemment, en 2023, des interventions ont été menées après qu’un travailleur social et plusieurs membres de la famille eurent été alertés par des propos d’un garçon de 5 ans, fils d’Errol. L’enfant aurait affirmé que son grand‑père lui avait peloté les fesses. Ces épisodes figurent parmi les éléments cités par le New York Times, qui s’appuie sur des témoignages, des dossiers de police, des documents judiciaires et des entretiens avec des travailleurs sociaux.
Au total, l’enquête évoque cinq enfants et beaux‑enfants qui accusent Errol Musk d’abus sexuels. Malgré la durée et la gravité alléguée de ces faits, Errol Musk n’a été déclaré coupable d’aucun crime à ce jour, d’après les informations disponibles publiquement.
Enquêtes policières, dénégations et silence familial
Plusieurs procédures policières auraient été ouvertes au fil des années. Trois enquêtes distinctes sont mentionnées par les médias : deux auraient été classées, la troisième n’a pas de résultat public certain selon le bilan communiqué. L’absence de condamnation judiciaire nourrit l’incompréhension et alimente les questions sur ce qui a été fait — ou non — par les autorités et par les proches.
Interrogé par la presse, Errol Musk a nié catégoriquement les accusations. Il a qualifié les allégations de « fausses et absurdes à l’extrême » et affirme ne connaître qu’une seule de ces réclamations. Ces dénégations restent une pièce importante du dossier, mais elles ne chassent pas les témoignages et documents cités par l’enquête.
Au centre de l’attention, la place d’Elon Musk, fils aîné et figure publique internationale, est également évoquée. Des membres de la famille se seraient tournés vers lui au fil des ans pour obtenir aide, conseils et soutien face à la souffrance des enfants. Une lettre de 2010, citée par les médias, aurait supplié Elon : « Nous avons vraiment besoin de vos conseils, de votre aide et de vos orientations sur ces questions, car nous voyons ces enfants souffrir tous les jours. »
En réponse, Elon Musk, désormais milliardaire, aurait fourni un soutien financier à certains proches, selon les rapports. Mais ce soutien n’a pas abouti à des poursuites pénales contre Errol, et la question d’une responsabilité morale plus large, incluant celle des proches et des institutions, reste posée.
Réactions et perspectives
La publication de ces accusations ravive des interrogations sur le long silence familial et sur la manière dont les dossiers d’abus sont parfois traités. Les médias qui ont relayé l’enquête, en particulier le New York Times, se fondent sur un faisceau d’éléments documentés. Cependant, juridiquement, l’absence de condamnation reste un fait contraignant : aucune culpabilité pénale n’a été établie publiquement à ce stade.
Du côté des proches et des observateurs, la nouvelle soulève des débats sur la protection des victimes, la responsabilité morale des familles et l’impact de la notoriété sur le déroulement des enquêtes. Pour l’heure, l’affaire reste dominée par des allégations rapportées et des dénégations publiques. Les éléments rassemblés par l’enquête continueront probablement d’être examinés et commentés par la presse et, éventuellement, par les autorités compétentes.


