Léa Salamé et Raphaël Glucksmann forment peut‑être un couple, mais leurs possibles divergences politiques font désormais l’objet de spéculations publiques, relancées par une intervention médiatique récente.
L’incident sur France Inter qui relance la polémique
Le 13 octobre dernier, une interview animée par Benjamin Duhame sur France Inter avec Jean‑Luc Mélenchon a pris une tournure électrique, selon les informations relayées. Après l’échange, le leader de La France Insoumise aurait adressé un doigt d’honneur au journaliste, un geste qui a provoqué la stupéfaction chez plusieurs professionnels des médias.
Invité du Buzz TV du Figaro, le chroniqueur et journaliste Ali Baddou est revenu sur cette scène. « Ce geste m’a choqué parce qu’en l’occurrence, le débat public doit être respectueux », a‑t‑il déclaré. Il a insisté sur le principe d’un échange fondé sur les questions du journaliste et les réponses de l’invité politique : « Et là, même si c’est après l’interview et hors antenne, c’est injustifiable. Puis, de toute façon, le principe c’est quand même que le journaliste pose des questions et que l’invité, particulièrement l’invité politique, y réponde. Même s’il n’aime pas les questions ».
Ces révélations d’Ali Baddou, reprises par le Buzz TV du Figaro, ont contribué à raviver le débat autour du comportement des personnalités politiques sur les plateaux, mais aussi à alimenter des interrogations sur l’impartialité supposée des radios et de leurs animateurs.
Des accusations d’orientation idéologique dirigées contre France Inter
À la suite de cette interview et du geste allégué, France Inter a fait l’objet de critiques visant son positionnement idéologique. Certains lui reprochent un alignement « très à gauche », un argument souvent avancé par les détracteurs de la station.
Ali Baddou a minimisé ces critiques, tout en reconnaissant que la visibilité d’une radio numéro un attire des attaques. « C’est le problème quand on est numéro 1, on ne peut que redescendre. J’entends les critiques parce que ça tourne un peu partout, mais je ne vois pas ce qui permet de le faire », a‑t‑il indiqué. Il a illustré son propos par un exemple volontairement provocateur : « Par exemple, je ne sais pour qui vote Nicolas Demorand », lançait‑il, avant de conclure sur un ton mi‑sérieux mi‑taquin : « pour qui vote Léa Salamé qui était encore à l’antenne il y a quelques semaines. Je ne suis même pas sûr qu’elle vote pour son mari . »
De façon plus générale, Ali Baddou a souligné le principe d’ouverture des antennes. « Je mets au défi quelqu’un de dire pour qui je vote moi‑même. À la différence de ceux qui nous critiquent, nous, on reçoit vraiment tout le monde selon les règles fixées par l’Arcom », a‑t‑il affirmé, renvoyant aux gabarits et obligations de pluralisme établis par le régulateur.
Quid du couple Salamé‑Glucksmann ?
La possible différence d’opinions entre Léa Salamé et Raphaël Glucksmann est évoquée dans la sphère médiatique, mais elle n’a pas été confirmée publiquement par les intéressés dans le cadre de ces éléments. Le fait que Léa Salamé ait récemment quitté l’antenne est rappelé dans les débats, sans que cela permette d’établir un lien direct avec les critiques politiques adressées à la station.
Il convient de noter que les informations citant les propos d’Ali Baddou proviennent de son intervention au Buzz TV du Figaro. Les éléments relatifs au doigt d’honneur attribué à Jean‑Luc Mélenchon reposent sur le même récit médiatique et valent pour ce qu’en rapportent les témoins et les médias. En l’absence d’autres confirmations indépendantes, certaines implications restent partiellement fondées sur le témoignage des personnes présentes.
En l’état, cette séquence illustre surtout la tension entre journalistes et responsables politiques sur le terrain du débat public, et la manière dont ces tensions alimentent des hypothèses sur la vie privée et les convictions des figures médiatiques.
